Eh bien non, je n’en ai pas terminé avec Angkor… Les visites et vacances récentes m’ont fait prendre un retard plus que conséquent sur les compte rendus de vacances, mais promis, je m’y remets!!
A Angkor, comme je l’expliquais dans un premier billet exploratoire, tout est à portée de tuk tuk, facile à explorer… sauf quelques sites qui peuvent faire l’objet d’une expédition d’une journée. Ce n’est pas spécialement loin en terme de kilomètres, mais comme dans toutes ces régions, les temps de parcours dépendent plutôt de l’état de la route (ou piste!) et de ce qui circule dessus!
Bref, tout ça pour dire que nous n’avons pas été voir tous ces trésors éloignés, craignant les longs trajets en voiture avec les 3 monstres. Mais nous avons tout de même selectionné le Beng Mealea.
Seulement 80km mais… 2 heures plus tard, nous découvrons ce site tout à fait exceptionnel…
Eh oui, beaucoup de blocs de pierre et un temple à l’état de ruines! Pourquoi cet enthousiasme malgré tout?!
Le Beng Mealea est l’occasion quasi unique de nous mettre dans la peau des explorateurs qui découvrirent Angkor. A quelques mètres à peine des limites du temple, impossible de savoir ce qui nous attend derrière les rideaux de végétation. La jungle envahit le site et une grande partie des édifices sont effondrés.
Paradoxalement, cet état de décrépitude apparent ne rend Beng Mealea que plus majestueux et imposant. Quand ce n’est pas la taille des murs qui nous surprend, ce sont les racines et les arbres gigantesques qui nous écrasent. On joue aux apprentis explorateurs en nous frayant un chemin sur les blocs de pierre en pagaille, passant d’un niveau à un autre du temple, au gré des décombres.
La visite de ce site exceptionnel n’est possible que depuis peu. Pour la sécuriser, une étape indispensable:
Le déminage de la zone!
Et les visiteurs profitent par ailleurs d’une large passerelle en bois pour découvrir l’intérieur – vestige du tournage des “Deux frères” de JJ Annaud en 2004.
Je ne sais pas s‘il y a des projets de rénovation pour le Beng Mealea… Je serais plutôt favorable à ce qu’il reste en l’état. C’est une occasion inespérée de se replonger dans l’époque des découvertes. Reste encore à veiller à ce que le temple ne se dégrade pas davantage non plus, la végétation peut être un ennemi redoutable!
… les lianes forment également de jolies balançoires naturelles