Une école sur trois de l’enseignement catholique est perturbée de façon significative dans l’enseignement fondamental et secondaire, selon les informations recueillies à la mi-journée par le Secrétariat général de l’enseignement catholique, qui a sondé un échantillon représentatif d’écoles dans les différents niveaux d’enseignements en tenant compte de critères géographiques : 120 écoles primaires, 70 du secondaire, 13 établissements de l’enseignement supérieur ainsi que 17 centres PMS, afin de déterminer dans quelle mesure le mouvement a été suivi.1
Le Segec n’hésite pas à comparer l’absentéisme engendré par la grève des enseignants à celui d’une « grosse grippe ».2 Conrad van de Werve, chargé de communication du Segec :
Certaines régions sont davantage touchées que d’autres, Liège tout particulièrement. La grève des transports en commun renforce l’absentéisme dans les écoles. De façon globale, cet absentéisme des élèves est plus faible dans le fondamental que dans le secondaire. Parmi les personnels grévistes dans l’enseignement secondaire, on constate une proportion importante de professeurs du 1er degré.
Le Segec se dit surpris par le taux d’absentéisme des élèves, supérieur à celui des enseignants (46% dans le fondamental et 53% dans le secondaire), « ce qui suscite et nécessite une réflexion sur la manière dont le mouvement a été annoncé et perçu par les parents ».
80 À 90% DE GRÉVISTES DANS CERTAINES ÉCOLES
Il faudra sans doute encore attendre un peu avant d’obtenir les chiffres officiels. Mais le mouvement semble avoir été mieux suivi dans l’enseignement officiel où, selon les syndicats, de nombreuses écoles avaient fermé leurs portes aujourd’hui. Dans certains établissements (dans le Luxembourg, la région de Namur, de Liège et de Charleroi), on pouvait compter sur 80 à 90% de grévistes. Un record !
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