Pour la deuxième fois sur mon blog, malgré ma pudeur extrême en ce qui à trait à ce genre de texte, je vous partage un petit texte poétique que j'ai composé ce matin. Mon blog à presqu'un an et je réalise bien que la forme à changé et que le ton est différents, mais peu importe la manière dont je m'y prend, ce que je raconte et comment je l'écris, je le fais pour le plaisir et le bien être que ca m'apporte et j'espère vous en procurer encore. Et peu importe la teneur de mes textes, même si je suis parfois plus inspiré par le coté noir de la vie que par son coté rose bonbon, je vais très bien, je suis heureuse et je traverse les jours avec zen et confiance. Mon monde évolue, mes enfants évoluent et mes mots n'ont d'autres choix que de le faire aussi, mais j'imagine que c'est pareil pour vous fidèles lecteurs et lectrices, alors je pile sur ma timidité littéraire et j'arrête de tourner autour du pot:
Excusez-moi les enfants
J’ai été égoiste
De vous donner la vie
Dans un monde qui se meurt
Dans un grand ouragan
J’ai été l’activiste
D’une vaste utopie
Qui fait faire des erreurs
Vous me comblez tellement
J’veux pas être pessimiste
Mais je vous ai menti
Pour ne pas vous faire peur
Quand vous voulez comprendre
Des choses qui s’expliquent pas
Quand vous voulez apprendre
Des choses qui s’enseignent pas
J’aimerais pouvoir vous dire
Que tout va s’arranger
Mais je ne peux mentir
Quand je suis enragé
Dans mon cœur, les enfants
Y’a pleins de pollutions
Dans mes yeux de maman
Y’a des inondations
Mon sang est plus acide
Que les pluies qui s’abattent
Sur une planète avide
Ou des fous se débattent
J’ai l’air froide et plus dur
Qu’un immense glacier
Que la température
Ne pourrait affecter
Je suis un raz de marée
Un séisme, un volcan
Mais je suis contrôlé
N’ayez crainte les enfants
Fermez vos jolis yeux
Demeurez innocent
L’avenir est plus radieux
Quand on est inconscient
Si vous êtes pas capable
Sentez-vous pas coupable
Quand vous viendra l’idée
De tout faire exploser
Vous viendrez m’en parler
Et je vous montrerai
Que parmi la laideur
Il y a toujours des fleurs
Que le soleil est beau
Même en haut d’un tombeau
Qu'il existe des lieux
Que n'atteint aucun feu
Vous viendrez m’en parler
Et je vous rassurerez
Pour que vous pardonniez
Comme j’ai pardonné