Le "travail" des chomeur
La société subvient aux besoins vitaux de nombreuses personnes qui, pour des raisons médicales ou autres, ne sont pas en mesure d'occuper un emploi. Le fait qu'elles participent à la production de richesse, dans une certaine mesure, ne devrait pas être un sujet tabou, mais un véritable sujet de fond. Car c'est un enjeu pour le développement durable de la France.
Cette production de "richesses" doit évidemment être encadrée par rapport aux capacités de chaque individu. Elle doit aussi être l'occasion d'une valorisation de la valeur "travail", de l'individu dans la société. Elle pourrait être aussi l'occasion de faciliter des changements de filière en apportant une expérience professionnelle. Afin de limiter divers abus, il faudrait que la mission soit portée par un acteur public et profite à une population relativement large (mission d'intérêt général).
Voici donc quelques éléments pour lancer la réflexion. Il ne faut en tout cas en aucun cas considérer ces missions comme une sanction pour la situation des personnes en perte d'emploi. Car, contrairement aux propos de Monsieur WAUQUIEZ, les chomeurs ne sont pas le cancer de la société. L'aide sociale est au contraire le signe de la maturité de notre société humaniste qui permet à chacun de disposer du minimum vital.
Les "profiteurs" du système
Mais il ne faut pas se voiler la face, il existe des profiteurs du système, comme dans toutes les composantes de la société (cf. les niches fiscales). Certains partis les mettent en lumière pour les stygmatiser, montrer les faiblesses du système, et tout remettre en cause.
Quand on veut tuer son chien, [on montre qu'il bave et] on l'accuse de la rage.
Remettre dans le circuit de l'emploi ceux qui se complaisent dans une situation d'assistanat est un véritable enjeu. Certains (souvent de droite) proposent de les faire sortir du système : c'est le meilleur moyen de faire monter les révoltes.