Améliorer la qualité de l’air: la mise en place des ZAPA.

Publié le 10 mai 2011 par Immoxygene

Améliorer la qualité de l'air

Améliorer la qualité de l’air est un enjeu majeur. Pour rendre l’air des grandes villes plus respirable, le gouvernement va mettre en place des ZAPA ou Zone zones d’actions prioritaires pour l’air. Découvrez-en le principe.

On le sait, la pollution de l’air a des conséquences importantes sur la santé : affections respiratoires, asthme, problèmes cardiaques et autres. 42000 personnes en France par an mourraient de l’exposition aux particules fines. De plus, les pluies acides causées par la pollution de l’air a également un effet néfaste sur les écosystèmes.

C’est pourquoi le gouvernement compte mettre en place une mesure d’ici 2012 dans des grandes villes telles que Paris, Saint-Denis, Clermont-Ferrand, Nice, Grenoble, Lyon, Aix en Provence et Bordeaux : les ZAPA ou Zones d’actions prioritaires pour l’air. Dans ces fameuses zones, les voitures les plus polluantes n’auront pas le droit de circuler. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la loi Grenelle. L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEM) est à l’origine de cette mesure.

Le principe des ZAPA n’est pas une exclusivité française, puisque 180 villes en Europe sont aussi concernées. A Londres, pour être sûr de faire respecter la zone, un système de vidéo surveillance sera mis en place. En Allemagne, la police se chargera du contrôle.Dans les villes d’Europe ou la mesure a déjà été mise en place, les émissions de CO2 ont diminué de 10% !

On peut cependant se poser la question de la faisabilité d’une telle mesure. Les personnes aux revenus les plus modestes et n’ayant pas les moyens de s’offrir une voiture moins polluante seront pénalisés, les entreprises de livraison n’ayant pas les moyens de changer leurs camions également. Selon l’ Association des Maires de s Grandes Villes de France, cette mesure doit donc être accompagnée d’une extension des services de transports en commun.

Même si on ne connait pas encore les répercussions concrètes sur l’environnement, on peut se réjouir de voir que le gouvernement s’intéresse à la question de la pollution de l’air.

Julie

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