Pourquoi pas, c'est dans le sens de l'histoire; faire d'une cité une ville sans voiture est un "geste" important (et relativement facile; quelques aménagements de surface et des plants d'arbres suffisent à transformer profond"ment un site). En résumé Toulouse, comme la majorité des centres villes, est en phase régressive; le cliché de Y. Dieuzaide réalisé en 1962 nous permettant d'apprécier la sérennité des allées libérées des turbos D. Les récents propos de Pierre COHEN conforte une position aujourd'hui déterminée; l’édile imagine déjà « un centre apaisé, que l’on ne traversera plus en voiture, mais parcouru par des axes destinés aux piétons ». Bravo.
Toutefois il serait judicieux d'établir à ce projet deux préalables.
D'une part faciliter et renforcer l'usage des transport en commun en général et du métro en particulier (pour ce qui concerne l'entrée Est de Toulouse) et, d'autre part, renforcer et sécuriser très sensiblement les Parcs véhicules en entrées de villes afin d'accueillir nos visiteurs et de compenser les places aériennes supprimées au niveau des allées.
Un sujet timidement abordé par les élus à ce stade...car il est plus facile et moins coûteux de réaliser un aménagement piétonnier en supprimant des parkings aériens que de réaliser des parcs-silos à véhicule sur les extèrieurs (cf aéroport Blagnac). Sans ce type d'aménagement Pierre COHEN limitera l'agrément des allées Jean JAURES aux rares privilégiés résidant au coeur de notre cité. En effet l'exercice consistant à stationner un véhicule deviendra suffisament contraignant pour éloigner durablement les visiteurs externes.
La fabrique urbaine tourne à plein; attendons nous à de nouveaux scoops avant la fin du mandat. Reste cependant à établir les budgets dans la globalité des
préoccupations urbaines.