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Grand Prix de Turquie : Alonso et Ferrari doivent cravacher

Publié le 10 mai 2011 par Moodds

Après quatre épreuves, Fernando Alonso et Ferrari, qui ont enfin entrevu dimanche lors du Grand Prix de Turquie de Formule 1 une éclaircie après un début de saison catastrophique, comptent déjà un retard conséquent au Championnat, que seul un travail forcené permettra de combler.

Le début d'année 2011 était jusqu'alors dramatique. Trois courses, zéro podium, un Alonso maussade et son coéquipier Felipe Massa un cran en-dessous - malgré de nets progrès par rapport à son calamiteux exercice 2010.

"Nous étions en condition d'être 2e en Malaisie. Mais j'ai touché (Lewis) Hamilton quand je le dépassais pour la 3e place et après nous avions l'opportunité de rattraper (Jenson) Button. Mais nous l'avions manquée", remarque l'Espagnol.

Dimanche, "nous l'avons saisie", s'est réjoui un Alonso "extrêmement heureux" de sa 3e place à Istanbul, "nous avons capitalisé" sur une Ferrari enfin à niveau, grâce à plusieurs nouvelles pièces.

La remise en question a été particulièrement drastique pour parvenir à un tel résultat. La cellule de crise de la Scuderia a accouché de plusieurs développements visiblement efficaces.

Fernando, 5e en qualifications samedi, n'était plus qu'à 8/10 de seconde, contre 1 à 1,5 sec auparavant, de Sebastian Vettel (Red Bull), le leader du classement, auteur de toutes les pole positions de 2011. Une performance qu'il avait qualifiée de "lumière au bout du tunnel".

Dimanche, il a même montré une rapidité stupéfiante, se permettant de dépasser en piste Mark Webber, sur l'autre Red Bull, certes à la faveur de pneus plus rapides. L'image a marqué la Scuderia comme le reste du paddock.

"Finalement, on retrouve le plaisir de courir", s'est réjoui l'Espagnol, qui s'était fixé comme objectif avant la saison de monter sur le podium à chaque GP afin d'être sacré en fin d'année.

Alonso ne peut donc pas s'endormir sur ses récents lauriers. Avec 41 points au classement, contre 93 pour Vettel, il se trouve déjà à 52 longueurs de l'Allemand au général. Soit l'équivalent de deux victoires de retard.

Le double champion du monde (2005 et 2006), comme son écurie, doit cravacher pour revenir à niveau, ce dont Alonso est conscient. "On ne peut pas être satisfait d'une 5e place en qualifications et d'un 3e rang en course. On va dans la bonne direction. Mais ce n'est que le premier pas", a-t-il commenté.


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