La plupart de ces solutions évoquées existent pourtant déjà, il faudrait sans doute les mettre à la portée plus immédiate des usagers de Santé. D'autres solutions telles que réduire l'influence des laboratoires pharmaceutiques sur les professionnels de santé, qui englobent la question de la formation ou un contrôle plus étroit de l'Etat sur la promotion et la publicité des groupes pharmaceutiques sont plus difficiles à mettre en place.
Car si plus de 3 Français sur 4 estiment que le Médiator® n'est pas un cas « exceptionnel et limité à ce médicament », ce résultat est en hausse de 8 points par rapport à une précédente étude réalisée au mois de janvier 2011, souligne la Mutualité Française. Une défiance qui touche également les pouvoirs publics jugés par 63% des Français incapables d'éviter de nouvelles affaires.
Renforcer le rôle de conseil des Professionnels de santé : Si 84% des Français s'estiment mal informés, 57 % font confiance, pour cette information, à leur pharmacien, 55 % à leur médecin.
Ainsi, 74 % des Français interrogés estiment qu'il serait à la fois utile et réalisable de permettre aux professionnels de santé de signaler aux pouvoirs publics les effets indésirables des médicaments –ce qui est déjà le cas par l'intermédiaire de l'Afssaps.
10 propositions pour moraliser et moderniser: En mars dernier, en amont des Assises du Médicament, la Mutualité Française avait publié son Plan pour le médicament en recommandant, entre autres axes, d'éviter la confusion des rôles en permettant à chaque acteur d'exercer toutes ses responsabilités dans son domaine de légitimité, en particulier en laissant l'efficacité thérapeutique aux scientifiques.
Source : Communiqué Mutualité Française (Visuels)
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