Une terrasse de restaurant au bout des dunes
Où l’on devine chanter la lune.
Les vents transportent notre joie de vivre ;
Un verre de Muscadet nous enivre.
Il nous en aura fallu du temps pour que l’on comprenne…
Qu’à cela ne tienne.
Au loin les îles nous sourient
Quand de pâles yeux nous envient.
Les feux de camp sont ranimés ;
C’est certain, ils ont toujours existé.
Une pluie marine ondule tes cheveux
Que je caresse de mes yeux.
Ta beauté rieuse de nos premiers jours
Revient comme les rimes d’un chant d’amour.
Il nous en aura fallu du temps pour que l’on comprenne…
Qu’à cela ne tienne.
Un courant d’air un peu vicieux
Nous rapproche et c’est tant mieux.
Pouvoir enfin se retrouver ;
Ça faisait longtemps qu’on attendait.
Alors nous reparlerons d’amour,
Nous jurerons que nous ferons nos jours.
Pari est pris de tout reconstruire
Pour finir en paix notre avenir.
Il nous en aura fallu du temps pour que l’on comprenne…
Qu’à cela ne tienne.