Euro, valeurs financières (assurances et banques), spread de taux avec l'Allemagne pour la Grèce mais aussi pour l'Espagne et l'Italie font les frais de ce contexte et de ces annonces dans un schéma devenu désormais classique, tout comme l'IBEX35 à la bourse madrilène qui perd 2,02 %.
Plus significatif et récent, le sentiment des investisseurs de la zone euro selon l'indice Sentix, poursuit sa baisse en mai à 10,9 après 14,2 le mois dernier accusant une baisse cumulée de 6,2 points sur les 2 derniers mois (relevés faits du 5 au 7 mai)
La composante des anticipations ou perspectives retombe en zone négative à – 1,25 contre 3,5 en avril. Les anticipations des investisseurs privés restent positives à 2 alors que les anticipations des investisseurs institutionnels (banques, fonds de pensions et retraite, assurances, fonds de gestion de fortune etc) chutent de 6,5 points sur le mois à – 4,50 (et de 14,50 à -9,50 en ce qui concerne les USA)
Le CAC 40 lâche 1,25 % à 4007,26 points dans une configuration inchangée où forces baissières et haussières s'équilibrent toujours entre la moyenne mobile à 20 jours et la MM90, niveau sous lequel les vendeurs sont susceptibles de prendre l'avantage engageant un repli complémentaire en direction de 3947-3929.
Le profil en intraday reste également identique aux énoncés précédents avec une évolution en cours de séance toujours très étroitement liée à la ligne de tendance baissière. Hors séance, le CAC40 évoluait à l'heure de la clôture de Wall Street aux alentours de la MM20, ne profitant que dans de très faibles proportions de la progression de la cote US qui a surtout bénéficié d'achats à bon compte dans le secteur des matériaux et de l'énergie.