Outre la démarche intellectuellement (et pratiquement) opérationnelle pour les entreprises qui veulent faire face à la crise ou aux évolutions du marché, j'y ai décelé une possibilité pour tout un chacun de garder un oeil sur son devenir...en toute quiétude, bien sûr !
Mais d'abord, qu'est-ce qu'un signal faible ? C'est une petite information, souvent paradoxale, mais qui attire notre attention, qui fait "tilt". C'est une sorte de signe avant-coureur, auquel sur l'instant on ne prête pas attention, car il ne va pas dans le sens du vent ou de l'histoire.
Il faut alors imaginer ce qu'il y a sous ce message, l'essentiel de l'information étant détenue dans la partie immergée de l'iceberg.
Le signal faible ne dit rien sur le futur, mais éveille à s'en soucier. Car au delà de cette information paradoxale, c'est la réflexion qu'elle va induire qui va permettre de décider (ou de choisir) ce qu'on en fait. Il s'agit donc bien de construire un (ou pourquoi pas plusieurs) scénarios dynamiques. Ce qui implique parfois d'imaginer des ruptures dans le chemin bien droit que l'on avait imaginé. On se prépare, mais avec discernement (et non pas avec angoisse, comme on a parfois la fâcheuse habitude de le faire...).
Attention, le signal faible n'a rien à voir avec l'intuition (qui est plutôt une "voix de l'intérieur"), c'est au contraire un élément déclencheur extérieur, qui va réveiller notre réflexion intérieure.
Toutes les solutions sont possibles, dès lors que l'on s'est donné le temps d'y penser, ce qui suppose créativité, refus des évidences et mise en mouvement. En résumé, c'est imaginer le futur, pour voir les conséquences que l'on en tire dès aujourd'hui.
Il semblerait bien que cette approche dymanique vise (elle aussi) à nous remettre utilement dans le présent...