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ça sens le souffre à ne pas s’y tromper…

Publié le 09 mai 2011 par Alf Raza

ça sens le souffre à ne pas s’y tromper…Voilà donc une première à Madagascar : Moov Madagascar, l’un des principaux fournisseurs d’accès à internet, vient d’intenter un procès à un blogueur qui traité a Moov de tous les noms en réaction aux qualités de service de ce dernier qui n’a pas satisfait le blogueur. Une prémière qui fera surement jurisprudence si Moov arrive à gagner ce procès. Car désormais, un client mécontent ne pourra pas, ne pourra plus pester contre son fournisseur ni élever un tant soit peu la voix pour un critique ou une réclamation sans risquer d’être trainé en justice. On ne sait si parler de Moov et de sa connexion dans cette chronique soit judicieux, au risque d’aller au-devant des ennuis… autant s’abstenir ! Essayer de se rabattre vers la JIRAMA et ses coupures d’électricité intempestives pourrait faire l’affaire. Et oui car les usagers n’ont que leurs yeux pour pleurer les préjudices occasionnés par ces coupures de courant. On ne va pas non plus s’étaler là-dessus ni même chercher à comprendre pourquoi ça arrive : ça arrive un point c’est tout.
D’ailleurs, le pouvoir en place à d’autres chats à fouetter, notamment un redoublement d’efforts, si ce n’est plus, afin d’aboutir à la tenue des élections pour cette année 2011. L’organisme en charge, la CENI, y travaille d’ailleurs d’arrache-pied et ce en dépit des déclarations du directeur général de l’INSTAT comme quoi le recensement général de la population demanderait un budget d’environ 9 millions de dollars, rien que ça ! Mais bon, avec le Salon international des mines et des hydrocarbures en toile de fond, on arrivera bien trouver de quoi réaliser ce qu’il y a à faire. Petit paradoxe pourtant, l’absence des distributeurs pétroliers à ce salon, mais vu le bras de fer « perpétuel » que se livrent l’Etat et ces derniers, il est fort à parier que cette absence est une réaction difficultés induites par les prix fixés par l’État. Pareil situation se prévalant également de pressions de la part de différentes franges de la population, notamment des étudiants qui s’attendent à une ouverture officielle de l’année universitaire avant le 16 mai afin de d’éviter une année blanche. Les paramédicaux aussi sont montés une nouvelle fois au créneau, promettant un durcissement de leur mouvement en cas de non satisfaction de leurs revendications. Des affaires à suivre car sentant un peu le souffre…
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