Óscar, 15 ans, interne dans un collège de Barcelone, est le narrateur quelque peu fugueur. Il raconte sa rencontre et ses aventures mystérieuses avec Marina qui a le même âge et German le père de Marina. Mais tout comme dans « L'ombre du vent » et « Le Jeu de l'ange », Zafòn nous plonge dans cette atmosphère surnaturelle, inquiétante, énigmatique, fantastique, diabolique... comme il en a le secret.
Paru en espagnol en 1999, « Marina » vient seulement d'être traduit par François Maspéro (traducteur de Sepulveda, de Reverte et de Zafon, pour « Le jeu de l'ange ») : gage d'une écriture peaufinée. Cette Barcelone de 1980 nous paraît pourtant intemporelle avec ses grandes villas qui semblent abandonnées, les filatures dans les rues, ruelles et égouts de la ville gothique. Style, personnages, lieux, intrigue, tendresse et mystères... tout est là pour qu'on soit envoûté par ce récit plein de charmes.