Le Sunday Times vient de publier sa liste des britanniques les plus riches en 2011. La liste comporte 1000 noms appartenant à des secteurs diverses, tels que les industries lourdes, les médias, le textile, etc.
Le premier de la liste n’est autre que le baron de l’acier, Lakshmi Mittal. Cet indien de 61 ans est le propriétaire d’ArcelorMittal, le plus grand groupe d’acier dans le monde. Avec une fortune de £17 milliards (en baisse de £4.5 milliards par rapport à 2010), Lakshmi Mittal devance l’Ouzbek Alisher Usmanov, lui aussi propriétaire du géant de l’acier russe Metalloinvest, ainsi que du groupe mail.ru (technologie et medias). Mail.ru est actionnaire à Facebook à hauteur de 2%.
En troisième place, le très charismatique propriétaire du club de Chelsea, Roman Abramovich. Abramovich dispose aussi d’un groupe d’investissement russe, le Millhouse Capital.
Le premier britannique dans la liste est le duc de Westminster. Du nom de Gerald Grosvenor, le duc a vu sa richesse augmenter de £250 millions à près de £7 milliards, grâce à la demande croissante pour l’immobilier à Londres. Il est désormais 4eme dans la liste des Top 1000.
La première femme dans la liste s’appelle Dame Mary Perkins. Elle est la propriétaire de Specsavers, la première chaine d’optiques en Grande Bretagne.
Plusieurs musiciens font partie de la liste, comme Sir Paul McCartney, Sir Elton John, Sting, Mick Jagger, etc.
Les banquiers et propriétaire de fonds d’investissement occupent aussi une bonne partie du classement, ce qui peut susciter quelques remous auprès des travailleurs et de la classe moyenne britannique. En effet, depuis la récession de 2008, les banquiers ont été souvent stigmatisés pour leur rôle dans la crise et pour les bonus qu’ils s’accordent en fin d’année.
A noter que la liste de 2011 voit la présence de 108 femmes, un record. De plus, le nombre de milliardaires est passé de 53 à 73. Les richesses accumulées des 1000 personnalités atteint les £358 milliards.
La liste a été établie à partir de biens identifiables, tels que les maisons, les chevaux, les tableaux d’art et les actions dans les entreprises cotées en bourse. Par contre, l’argent déposé dans des comptes bancaires n’a pas été inclus.