Chronique Les cendres froides

Afin d’éluder la question, oui Valentin Musso est bien le frère de, mais c’est avant tout et surtout un auteur de polar très talentueux.

Vendredi dernier est sorti son nouveau roman Les cendres froides aux éditions Les nouveaux auteurs. Un livre qui nous fait vivre de l’intérieur un drame familial lorsque l’on reste durant des années avec des non-dits et des secrets lourds à porter.

Aurélien Cochet découvre à la mort de son grand-père que ce dernier a travaillé durant la guerre de 39/45 dans un lebensborn, c’est-à-dire une maternité nazie qui accueillait des jeunes femmes enceintes de soldats SS. Autant dire que le piédestal sur lequel Aurélien plaçait son grand-père s’est écroulé d’un coup.

Mais après s’être ressaisi, et aidé par Héloïse Tournier, une universitaire qui prépare sa thèse sur le sujet, Aurélien va vouloir en apprendre plus sur sa famille et sur cette époque. Mais remuer le passé n’est pas toujours bon et il va vite l’apprendre à ses dépens car cambriolage, menace et agression vont devenir monnaie courante autour de lui.

Qui a encore intérêt 60 ans après à ce que le passé reste le passé ? Et bien vous ne l’apprendrez qu’à la fin du livre lors d’un final et d’un rebondissement auquel vous ne pourrez pas vous attendre.

En tout cas, dans mon cas, je suis resté scotché par cette fin inattendue après avoir dévoré ce livre en 2 jours. En plus de vous emmener avec lui dans la tête du personnage central pour vivre avec lui au plus près ses doutes, ses peurs, et ses petites joies, l’auteur nous fait découvrir un programme très peu connu du grand public de l’époque du IIIème Reich.

Que dire pour résumer si ce n’est que le livre Les cendres froides de Valentin Musso est un grand, très grand polar et beaucoup d’autres livres paraissent fade après celui-ci.

Les cendres froides de Valentin Musso, Editions Les nouveaux auteurs, 384 pages, 19,90€.