Lorsque fin août on apprend que l’AC Milan engage le suédois cela change beaucoup de choses, cela change tout. En effet, si les deux suspensions d’affilées du suédois ont ruiné sa fin de saison, que dire des cinq premiers mois. Zlatan Ibrahimovic fait partie des plus grands centre-avants du monde et il le prouvera. Alors que les autres attaquants se font très discrets, le Suédois inscrit quatorze buts et seize assists en un peu plus d’une demi-saison. Tout simplement impressionnant. Même si Ibra ne sera probablement jamais l’idole de San siro, il ne faut pas oublier ce qu’il a fait pour nous. Même si on ne l’aime pas, il ne faut pas oublier de dire merci… Ibra a remporté les huit derniers championnats auxquels il a participé. Hasard vous dites ?
Le repositionnement des milieux de terrain.
En début de saison, on croyait revoir le remake des campagnes précédentes avec les inamovibles Meravigliosi au centre du terrain. On est alors les spectateurs d’un jeu lent et surtout fébrile. Gattuso, Pirlo, Ambrosini et Seedorf, quatre noms qui reviennent encore et toujours à chaque fois que le speaker annonce les formations officielles. Malheureusement pour eux et heureusement pour nous cette année le coach ne compte pas se faire dicter la loi. La loi c’est lui !
Milan – Palerme : 3-1 (11ème journée)
C’est lors de ce match que Milan prendra la première place du classement. Un leadership que les milanais ne lâcheront plus. Lors de ce match très difficile où nous perdrons Pato et Inzaghi sur blessures, la victoire est aussi primordiale pour le moral. En effet, Milan prend la première place juste avant le derby face à l’équipe à battre, l’Inter. Ce jour-là, Pirlo déclare forfait et on a donc droit au milieu hyper solide composé de Flamini, Ambrosini et Boateng. Seedorf nous sortira un grand match et on verra les buts de Pato, Ibra et Robinho. Et si c’était ce jour-là qu’Allegri avait trouvé la bonne formule ? Que ce soit dans sa composition ou dans les joueurs présents, l’équipe de la 11ème journée ressemble bizarrement à celle qui dominera sans partage le Calcio.
Inter – Milan : 0-1 (12ème journée)
C’est un derby à haute tension qui se joue. On a d’un coté les cugini qui rêvent de montrer qu’ils sont la seule équipe milanaise de l’époque et de l’autre les milanais qui rêvent de reprendre leur trône après trop d’affronts. On assiste à un match intense et très tendu. Abate sera même exclu ! C’est plus qu’un match pour trois points, c’est un match pour l’honneur. Coup de théâtre, Ibra (encore lui) se fait faucher par Materazzi dans la surface et provoque un penalty. Le suédois le transforme et Milan s’envole définitivement… Enfin c’est ce que l’on croit…
Le mercato hivernal et la signature de Van Bommel
Lors de ce mercato, Milan réalise un grand coup en signant Cassano, l’enfant terrible du football italien. Cependant, le transfert le plus important semble celui qu’on pense le plus superflu.
Milan – Udinese : 4-4 (19ème journée)
Une rencontre que l’on peut qualifier de fantastique aussi bien au niveau des buts que du spectacle. L’Udinese mène 3-1, on croit alors que tout est fini. Cependant, deux guerriers jailliront de nulle part pour permettre à Milan de revenir au score. Alors que tout San siro bouillonne, Di Natale nous refroidit violement mais à la 94ème minute King Ibra égalise. San siro est en feu et ce match nul sonne comme une victoire. Pato,Silva et Gattuso sont les autres buteurs. Comme un symbole c’est au mental que nous revenons au score. C’est grâce à deux joueurs de l’ombre que nous prenons un point ce soir là. Mais plus qu’un point c’est aussi la prise de conscience que ce Milan est fort mentalement, la prise de conscience que quelque chose à changé cette année…
Le soulèvement des absents de la première heure
En deuxième partie de saison certains joueurs s’essoufflent. C’est le cas de par exemple d’ Ibrahimovic. Il devient lent, peu inspiré et agaçant. C’est le moment choisi par Alexandre Pato, notre prodige de cristal pour se soulever. En effet, le papero reprend le flambeau laissé vacant et se révèle décisif en inscrivant de nombreux buts. On le voit courir partout, dans tous les sens. Il semble remotivé et remonté ( Lady B ?). L’absence de Zlatan se fait presque oublier et Milan continue d’avancer inlassablement. C’est aussi la période ou Clarence Seedorf décide de signer son grand retour. Le vétéran auteur de prestations catastrophiques redevient comme par magie le génie qu’il a été. Il règne à tel point qu’il sera même choisi par Allegri comme Capitaine. Un brassard qu’il le transcendera. Par moment, ce sont des restes du Seedorf de 2007 que l’on peut admirer. Cette partie de saison est aussi l’apport de ceux qui joue moins. On pense à Janku, Antonini, Oddo, mais surtout Cassano, Yepes et Flamini. Quand certains ne sont pas là, d’autres se tiennent prêts à porter le club vers les sommets de série A.
Milan – Napoli : 3-0 (27ème journée)
Milan joue un match crucial pour la suite de la saison. Naples est deuxième et est plus que jamais un véritable prétendant au titre. L’équipe de Mazzari produit un très beau football et son attaquant vedette Cavani est en pleine bourre. Pire de nombreuses voix s’élèvent contre les rossoneri comme celle de sélectionneur national Prandelli qui supporte publiquement les napolitains. Tout le monde veut voir Milan chuter.
Milan – Inter : 3-0 (31ème journée)
Le but de Flamini contre Bologna
Quand on disait que c’était la victoire d’un groupe, on ne se trompait pas. Flamini, le rugueux milieu de terrain français tant décrié inscrira un but qui vaut plus que tout. Il marque un but synonyme de Scudetto pour le Milan.
Milan Milan Milan Per Sempre !
Article rédigé par R.G
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