Morin, Borloo, voilà une belle incarnation de l’immoralité politique. Ces deux avaient assassiné en 2 temps l’UDF. Borloo avait rejoint après le 21 avril 2002
le Parti Radical qui s’était fondu dans l’UMP, après avoir quitté l’UDF. Au cours de l'élection présidentielle de 2007, il n’a apporté son soutien à Nicolas Sarkozy que moins
d'un mois avant le premier tour de scrutin. Un bel exemple d’opportunisme qui le verra récompensé d’un des postes les plus importants au gouvernement.
Après le 1er tour en 2007 des présidentielles, Hervé Morin a carrément lâché François Bayrou et appelle à voter Nicolas Sarkozy; entraînant avec lui les
trois quarts des députés centristes. Hervé Morin, pour le prix de sa trahison politique a reçu le ministère de la Défense. Il a fondé le Parti social libéral européen (PSLE),
afin d’exister ce mouvement deviendra le Nouveau Centre,un parti troufion inféodé à Sarkozy. Et puis, on ne peut oublier cette pantalonnade des législatives, indigne d'une démocratie, où
Morin présenta des candidats fantoches : son épouse, Catherine, candidate dans les Hautes-Pyrénées Philippe Morin, le frère, dans le Pas-de-Calais. Il
y eu aussi Julien Morin, un neveu, qui brigua un siège en Seine-Maritime. Sans oublier deux collaborateurs du ministre de la Défense de l’époque, une secrétaire et un chauffeur !
Pendant 4 ans, ces « deux centristes » n’ont rien dit, rien critiqué, les rats quittent le navire pour refonder une « UDF bis » qu’ils avaient pourtant bien
torpillée.
Bayrou trahi par les 2 appréciera et ne les rejoindra pas. Baylet qui se tâte à lui aussi trahir, mais cette fois si la gauche, attend de voir.
Les pieds nickelés seront-ils de retour ?