OpenMargin : l’outil de partage de notes idéal?

Il y a presque un an, nous réfléchissions aux futures tendances de la lecture numérique. Parmi celles que nous avions développées, la lecture sociale tenait une place importante. Depuis les outils de lecture (iPad et readers) se sont démocratisés et ont tous adopté, d’une manière ou d’une autre, des applications ou des fonctionnalités permettant de pratiquer cette nouvelle lecture.

Marc Jahjah de SoBookOnline revient sur un nouveau venu dans ce domaine : *OpenMargin. Cette jeune start-up hollandaise va proposer prochainement un outil de prise de notes (pour l’instant il s’agit d’une bêta) pour iPad mais aussi accessible en ligne. La version pour tablette risque d’attirer une bonne partie des utilisateurs car elle reprend une bonne partie de l’interface d’iBooks, en y ajoutant un volet social. Plus exactement, un réseau social est construit autour de chaque ebook disponible sur la plateforme, permettant ainsi aux lecteurs d’échanger leurs avis.

En revanche, si l’idée est très séduisante (et la réalisation de qualité), on ne peut que souhaiter que ce type de service devienne multiplateforme. L’édition numérique manque aujourd’hui d’un système de lecture sociale multiplateforme qui permettrait d’enrayer la course aux outils propriétaires. Est-ce qu’une entreprise comme Amazon adoptera un outil ouvert s’il vient à rencontrer le succès? Rien n’est moins sûr. Pour l’instant, que cela soit avec le Nook ou le Kindle, les fonctions de partage se limitent à des interactions entre des possesseurs d’un même appareil. Dommage, car cela ne répond pas à la promesse d’une édition numérique ouverte et libérée du terminal de lecture.

Pour poursuivre votre lecture sur *OpenMargin, rendez-vous sur SoBookOnline avec deux articles détaillant le service, ici et là. On retiendra sa position sur le rôle de la note à l’ère du numérique. Food for thougt…

Autrement dit : elles finissent par enclencher un dialogue. Inversion : la note n’est plus la trace d’un acte de pensée, d’un caillou qu’on se laissait pour se souvenir d’une chose à se rappeler, mais bien l’inscription d’une pensée modulée (par les outils de l’application), alors utilisable par un tiers (l’éditeur, le constructeur), car toujours tenue d’être précisée – c’est l’exigence de pensée – pour être saisie par un autre que soi-même.