Curieuse est la constatation que le général britannique Fuller exprime dans un livre paru en 1937 disant que :
"Le systčme de financement régnant ne repose plus sur la capacité de production, et que l'argent en tant que moyen de nouvelle répartition est devenu une marchandise que l'on peut, comme toute autre marchandise, acheter et vendre.
Ou, autrement dit : la maladie qui causera la ruine du monde s'appelle l'usure.
La France et l'Angleterre sont alliées l'une ŕ l'autre parce que toutes les deux sont construites sur la puissance de l'argent et se trouvent sous la domination du systčme banquaire international.
L'Allemagne s'est libérée de cette puissance internationale et devient ainsi l'objet de suspicion.
Elle opčre déjŕ avec le concept "valeur-travail" et c'est ce que l'on voudra éviter ŕ tout prix. Déjŕ l'on s'active fébrilement ŕ l'anéantissement de ce pays.
Les financiers n'ont rien ŕ y perdre, mais tout ŕ y gagner.
Et le gouverneur de la banque d'Angleterre déclara lui-męme en 1939, un peu avant sa mort :
"Notre société, telle qu'elle existe maintenant, repose sur la base d'une ploutocratie décadente. La confiance en elle diminue de plus en plus. Comment pouvons-nous, face ŕ l'Allemagne, parler d'une société meilleure avec plus de justice aussi longtemps que nous souffrons nous-męmes de ce mal de l'argent ? Le systčme monétaire est fatal ŕ l'état : il crée la pauvreté et il apparaîtra ętre la cause principale de la guerre."