Alors que les IPR se consacraient autrefois à 80% à l’inspection des enseignants, cette tâche ne représente plus qu’un tiers de leur temps… Après réformes, et évolutions … « Les entretiens confirment un malaise, ou au moins des interrogations sur leur identité professionnelle et leur positionnement dans l’encadrement, au niveau national comme académique »
Extraits qui rejoignent mon ressenti : …
« Les relations entre les inspecteurs et les chefs d’établissement sont à repenser en fonction de l’accroissement de l’autonomie donnée aux établissements »
« Ils peuvent donner des éléments d’expertise sur la validité des contenus d’enseignement, l’évaluation des acquis des élèves, sur la qualité des projets pédagogiques et ils doivent valider les expérimentations. »
« Ce partage de la compétence pédagogique entre personnels de direction et d’inspection vers une complémentarité harmonieuse relève davantage pour l’instant d’une intention que de la réalité observée sur le terrain ». Et d’illustrer : « Certains chefs d’établissement, de leur côté, réclament une présence accrue des inspecteurs sur des questions variées, de moins en moins centrées sur la discipline. Ils sollicitent leur conseil et leur appui pour mettre en place des dispositifs transversaux ou des enseignements nouveaux, pour valider une organisation ou des choix pédagogiques qui peuvent susciter l’incompréhension ou l’hostilité des enseignants. »
« …, les attentes du terrain n’ont pas toutes été satisfaites, sur l’accompagnement personnalisé notamment ». Et de détailler : « L’intervention des inspecteurs était attendue à ce niveau où l’on encourageait les enseignants à innover sans référence à des programmes ou à la discipline alors même que l’expertise pédagogique a pu faire défaut à certains proviseurs, eux-mêmes déstabilisés par l’ampleur des changements. L’accueil réservé dans les établissements fut inégal, convenable le plus souvent, plus rude parfois, leurs interventions se déroulant selon un calendrier en décalage avec le terrain qui disposait déjà des informations officielles et aurait souhaité une aide pédagogique plus concrète. »
« La gestion des enseignants en difficulté est évoquée par les inspecteurs comme une activité chronophage mais au final toujours aussi peu efficace malgré les efforts déployés collectivement pour régler les cas les plus lourds », explique l’Igen