Un livre qui vient de paraître, surprenant pour l’auteure elle-même. Le dernier livre qu’elle écrira, a-t-elle expliqué à Carouge, celui qu’elle n’attendait pas.
Tout a commencé en septembre 2009 par la commémoration dans les médias du début de la guerre 39-45. A l’hôpital, livrée à de longues heures d’attente, Yvette Z’Graggen se souvient de cette époque. Une petite anecdote revient et prend peu à peu de la place.
En 38, elle a connu un jeune Allemand. Début d’une idylle, jusqu’à ce que, dans un coin de plage, le garçon cherche à embrasser la demoiselle. Yvette explique que fille de son temps, ignorante de l’amour et craignant la sexualité, elle s’enfuit alors. Et le regrette rétrospectivement.
Le livre se termine avec l’évocation des « sœurs de papier » d’Yvette Z’Graggen, les 9 héroïnes de ses livres, qui ont accompagné l’évolution et l’émancipation de la femme durant les 50 dernières années, qui « ont essayé de combattre l’ignorance, l’hypocrisie, les préjugés qui régnaient encore à l’époque de leur enfance. Elles ont compris aussi que la liberté intérieure est essentielle et elles se sont battues contre tout ce qui les emprisonnait.»
Yvette Z’Graggen, Juste avant la pluie, Editions de L’Aire