LE PIANO
Le piano reste sourd,
mes doigts sont gourds,
ils ne se posent plus,
sur les touches noires et écrues.
Des mélodies déjà entendus,
des impressions de déjà-vu,
auquel je ne crois plus,
et le piano ne joue plus.
Bien loin le temps, ou il répondait en écho,
à mon coeur, sur différents tempos,
mais aujourd'hui, je repars de zéro,
et le piano sonne faux.
Pas question que mes nouvelles idylles,
tu les habilles de tes sonates folles,
on brûle toujours ce qu'on idole,
et sur le piano, j'ai mis mon bémol.
T'as été un compagnon modèle,
au moins toi, t'es rester fidèle,
mais maintenant à chacun son chemin,
le piano n'amuse plus mes mains.
Coupable de ta mise en morgue,
te laisse dans ce coin, cloitré,
je t ai emmener à ton point d'orgue,
le piano est fâché.
Mais le détour d'une dentelle,
marquera le retour de notre harmonie,
pour conter la ritournelle,
le piano retrouvera sa magie.
Alors t inquiètes pas mon vieux,
il reviendra le temps béni des dieux,
ou je couvrirai de caresses, ton clavier,
le piano et moi, de nouveau accordés.
Et mes doigts légers,
de nouveau s'envoler,
en de lyriques envolées,
sur le piano, le piano, le piano.....
PAEPEGAEY Michel