une réaction nationale contre l'occupation étrangère et de lutte militaire pour l'indépendance nationale, qui est la principale, ou l'une des principales motivations
chez la majorité des résistants. Une lutte politique et morale contre le nazisme, contre la dictature, contre le racisme et la déportation, qu'il faut aussi prendre en compte si l'on veut pouvoir
expliquer la présence d'Allemands dans la Résistance française et même d'un maquis d'antifascistes allemands entre 1942 et 1944, dans les Cévennes. Dans cette composante politique et morale, il
faut aussi situer le Mouvement National contre le Racisme qui publie Fraternité et J’Accuse ou les réseaux de chrétiens à l'origine de Témoignage chrétien. On peut aussi situer dans cette seule
dimension politique la résistance trotskiste, ainsi que les unités espagnoles de guérilla dans le sud-ouest. Ces deux réactions se combinent souvent, en particulier chez les militants
socialistes, radicaux, au sein de la droite républicaine et chez la plupart des militants communistes.