Après la crise des subprimes en 2007 dont on prétendait un peu vite qu’elle n’aurait aucune conséquence sur l’Europe, voici que la zone euro est entrée en crise avec les difficultés de financement rencontrées par la Grèce, l’Irlande et le Portugal notamment. C’est pourquoi, au nom d’un impératif de compétitivité de la zone euro, tous les citoyens seraient appelés à subir des plans de rigueur (baisse des retraites, gel des salaires, diminution des aides sociales,…).
Dans le cadre d’une conférence gratuite d’une heure à la médiathèque de Forbach, Raphaël DIDIER cherchera précisément à montrer, avec simplicité et convivialité, que ce raisonnement trop simpliste et teinté d’idéologie n’est qu’une manière de justifier la soumission des États aux marchés financiers. Après avoir dans un premier temps expliquer pourquoi le montant de la dette publique n’est pas un bon indicateur pour juger d’une gestion saine d’un État, le conférencier démontrera que ces plans de rigueur qui privilégient les investisseurs au détriment des citoyens risquent d’entraîner de graves problèmes socio-économiques et politiques.
S’ensuivra une séance de dédicace de son dernier livre grand public, le Dictionnaire révolté d’économie (éditions Bréal), durant laquelle il sera possible de s’entretenir avec l’auteur. Ce livre a été écrit en réaction à toutes ces réponses consensuelles qui sont apporter aux problèmes économiques actuels et qui empêchent que soient soulevées les bonnes questions. Son principal objectif est donc de susciter une prise de conscience salutaire et, peut-être même, l’envie de participer aux débats actuels, afin de ne pas subir le système économique mais bien de le construire !
Vous trouverez ci-dessous l'affiche officielle de la conférence-dédicace (cliquez sur l'image pour l'agrandir) :