Etat chronique de poésie 1201

 

1201

Tu viens farceur bien avant l’aurore

Ventre en main et le visage vert

Me faire croire en tes douleurs

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J’ai mordu dans la pomme des discordes

Avalé les couleuvres

Pris les vessies pour des lanternes

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Tu me surveillais du coin de ton œil hilare

Me prenait entre tes deux bras d’enfance

Exigeant le câlin qui rassure

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Ce n’était pas un poisson

Plutôt un poison

Tu étais vraiment mal

Ne pouvait avoir l’œuf

Réservé au genre féminin

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La maman du poisson

Est venue te chercher

J’entendais le léger sifflement de ta respiration

Entre deux toux et quelques plaintes

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Le jour qui vient laisse un enfant hagard

Larmes versées de ne pouvoir suivre le chemin des écoliers

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Manosque, 1^er avril 2011

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