Traduisible en Français en tant que canular informatique, un hoax est actuellement en train de circuler sur Internet au détriment des médicaments génériques. Or, nous sommes effectivement en présence d’une affaire suffisamment sérieuse pour que la Mutualité Française y consacre un article sur son site officiel. Néanmoins préalablement à l’analyse de ce phénomène, il est de bon aloi de rappeler la définition des médicaments génériques. Il s’agit de médicalement dont la méthodologie scientifique d’élaboration est tombé dans le domaine public au terme de l’expiration des brevets déposés par le Laboratoire à l’origine de sa conception. Dès lors, la prescription d’un médicament générique ne change absolument rien pour le patient mais présente des atouts considérables pour le système de protection sociale Français tant au niveau des mutuelles santé que de l’Assurance Maladie. En effet dans la mesure où les médicaments génériques sont naturellement moins onéreux, ils impliquent un remboursement proportionnellement plus faible pour les mutuelles santé et l’Assurance Maladie. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les mutuelles santé organisent régulièrement des campagnes d’informations à destination de leurs adhérents pour expliquer que les médicaments génériques sont tous aussi efficaces que leurs prédécesseurs.
Néanmoins malgré les progrès réalisés en la matière depuis quelques années, quelques réticences pour ne pas dire résistances subsistent encore si bien que l’affaire survenue par le biais des courriels électroniques n’est pas très favorable à une évolution rapide des mœurs à ce sujet. En effet depuis de nombreux mois, une rumeur circule sur Internet de boite électronique en boîte électronique afin de propager l’idée complètement fausse selon laquelle le médicament générique du Spasfon serait plus onéreuse que sa version initiale. Toutefois, cette affirmation est absolument erronée et dénuée de tout fondement matériel. Elle provoque néanmoins une forme de doute dans l’esprit des consommateurs à propos de la pertinence de la prescription de médicaments juridiques dans l’optique de la protection de notre système de Sécurité Sociale. C’est pourquoi, la Mutualité Française s’est permise de rédiger un article récapitulatif à propos de cette affaire pour encore une fois éclairer les assurés.