genre: super héros honteux
année: 1966
durée: 1h40
l'histoire: Le Joker, l'homme mystère, le pingouin et Catwoman forment une alliance afin de kidnapper un chercheur qui a mis au point un procédé permettant de déshydrater les corps humains jusqu'à l'état de poudre. Une fois le forfait commis, les supers criminels kidnappent les membres du Conseil de Sécurité de l'ONU. Batman et Robin vont devoir alors intervenir.
la critique d'Alice In Oliver:
Attention, très gros nanar en perspective ! J'ai nommé Batman le film, réalisé en 1966 par Leslie H. Martinson.
Au regard de ce nanar incroyablement mauvais, on finirait presque par regretter les deux films signés Joel Schumacher !
C'est dire la médiocrité de ce Batman dans lequel on retrouve Adam West sous le costume de l'homme chauve-souris.
Malgré tout, Batman le film reste un nanar plus que sympathique et très fun à regarder là où un Batman et Robin et un batman forever n'avaient strictement rien d'amusants.
Au niveau des bad guys de service, Batman le film fait très fort puisqu'il propose carrément quatre super méchants: Catwoman, le Joker, l'homme mystère et le Pingouin.
Nos quatres ciminels forment une alliance, non pas pour s'emparer de Gotham, mais pour contrôler la planète entière.
Un projet ambitieux qui va évidemment être contrarié par deux hommes: Batman et Robin.
Inutile de préciser que les acteurs sont unanimement mauvais. En particulier Burt Ward, dans le rôle de Robin, aussi charismatique qu'une pince à linge, et affublé d'une tenue moule-bite rouge et verte qui lui sied à ravir !
Pour le reste, on relève de nombreuses séquences absurdes, notamment celle où Batman est aux prises avec une sardine géante (véridique !).
Malgré tout, le plus fendard reste les séquences de baston à coup de "Bam", "paf", "boum" ou encore "sploach" lorsqu'un ennemi tombe à l'eau...
A se demander s'il ne s'agit pas d'un nanar volontaire...
En même temps, la tonalité de cette version est vraiment très sérieuse et les dialogues sont totalement absurdes !
Un vrai bonheur et un film fantastique fendard qu'il conviendra de regarder au second (pour ne pas dire au troisième) degré.
Les fans de bisseries seront aux anges, les autres seront tout simplement consternés.