Ras le bol avec ces bouchons !
Publié le 07 mai 2011 par Alf Raza
On s’approche petit à petit de la fin de la saison des pluies et bientôt le bilan sur l’état des rues dans la capitale arrivera, du moins on l’espère. Car il faut bien que quelqu’un se décide à faire quelque chose avec les nids d’autruche qui parsèment les rues d’Antananarivo. On conçoit bien qu’Antananarivo, pour une capitale, est bien petite mais pour le peu qu’elle a, c’est dans un état… mais vraiment ! Les embouteillages sont devenus monnaies courantes et à toute heure : à peine 06 et demi et déjà bonjour les bouchons et ce jusqu’à tard le soir. La ville est tout simplement invivable côté circulation, et quand bien même l’on soit à moto ou en scooter, la circulation n’est plus évidente du tout, les automobilistes excédés ou par méchanceté tout court s’évertuent à rendre la vie impossible aux conducteurs de deux roues. De toute manière, avec la largeur actuelle des rues, tout devient infernal, la largeur des voitures combinée à l’incivilité accrue des automobilistes et des…vendeurs de rue (encore eux) -les maîtres des trottoirs sans ironiser jusqu’à dire « les maîtres de la ville- donnent un sentiment de « pas possible » exacerbant. Faits étrange pourtant, par principe les policiers sont fait pour appliquer la loi et pourtant à les voir régler la circulation et déambuler sur la chaussée à défaut de trottoir on ne le dirait pas. Les vendeurs à la sauvette ne sont pas des contrevenants et l’occupation des trottoirs n’est pas un délit pour que la présence des marchands qu’on a nommé abusivement illicites soit tolérée par les agents de police « nationale ». Les arcanes de la police sont …impénétrables apparemment.
Pour l’instant, il est de notoriété public que la traque des vendeurs à la sauvette et les occupants de trottoirs fait partie des « affaires » de la ville, de la CUA, sans que les autres services et directions de la police nationale y aient grand-chose à voir ! Pauvre agents de la CUA qui prêchent dans le désert et frappent des coups d’épée dans l’eau : aucun effet sur « supposés » contrevenants, ils y sont et ils y restent. Les arrêtés municipaux ne concernent donc que les agents communaux ? Etrange mais bon, il est sur qu’on ne peut pas prétendre apprendre la grimace à un singe! Autant regarder et admirer la persévérance de ces gens qui une fois chassés et pourchassés par les agents communaux récidivent et reviennent pour occuper impunément les trottoirs, voire les chaussées, les arcades et autres esplanades. Hallucinant !