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Сrаpаud : pоème Ваllаde Strаsbоurg-Vendenheіm

Par Illusionperdu @IllusionPerdu

Ballade Strasbourg-Vendenheim

Previously in Quick Love:

Le bellâtre est parti du Quick.

L'espoir et le bonheur renaissent pour notre héros.

Je sors de la ville comme une frite de l'huile,

J'ai croqué du soleil et j'en donne aux passants.

Je voulais un amour comme une commande à Will:

« C'est lancé, s'il te plait » avant qu'se soit pressant.

J'ai scrappé ma plaque, gratté les mots blessants,

Passé dans le bac à pertes ce noir baptême.

Je viens nous rejoindre; je pense au restaurant

Où depuis peu nous ne sommes plus les mêmes.

Comme vous êtes loin, enfers aseptisés,

Où tout ce que l'on dit provient d'un tableau blanc,

Où sur le sol damné, tout est sali et jeté,

Où nos tenues de deuil nous font « petits mendiants ».

Ce meetic en préfabriqué est un fondant

Dont le temps de cuisson est notre dilemme,

Quand la croûte est froide, donner au coeur son brûlant

Est l'oeuvre d'un gourmand, amoureux d'une crème.

Q-pidon est perché, caché et je jubile

De le voir dans sa tour à l'escalier abscent

Faire son inspection QSP. Inutile!

J'ai l'inventivité d'un manager collant,

Quand l'inox est sale, face à des indolents;

Je transformerai ton calot en diadème,

Les clients en sujets t'offrant des diamants,

Tout en chantant aux minuteurs leurs requiems!

Quickos, j'entre dans ton palais gastronomique,

Avec ces yeux d'enfants qui ont « les frites » pour thème.

Aux sourires forcés des fleurs en plastiques,

Je laisse leurs remords; tes yeux, mes yeux, « je t'aime ».


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