Les Nations Unies ont publié cette semaine les conclusions définitives du rapport d'expert internationaux sur l'origine de l'épidémie de choléra. Langue de bois pour langue de bois, on peut faire la compétition avec qui vous voudrez. Chose certaine, on prend presque les haïtiens pour des imbéciles et ce n'est pas qu'ils ne chavirent pas tout qu'ils le sont, c'est par nature qu'ils ne chavirent rien. Ils ont appris de 1804 et ne veulent plus recommencer. On apprend donc de manière officielle que la souche est d'Asie du Sud (c'est confirmé depuis novembre) et que plusieurs "conditions propres au pays" ont favorisé l'épidémie. "Conditions propres au pays" réfère ici aux problématiques d'hygiène, à l'accès à l'eau potable et au traitement des eaux souillées, à l’absence d’immunité (!!!!), aux habitudes des riverains (se laver dans la rivière, arroser les champs et laver les aliments avec l'eau de la rivière, ...) et également certaines pratiques sociales comme se visiter ou commercer d'une commune à l'autre ou d'un département à l'autre. Merci de ne pas vous étouffer. J'essaie de me demander comment les ayisien auraient pu se dégager davantage de leurs conditions sanitaires et sociales pour éviter la propagation du choléra sans mourir d'autre chose, et je ne vois pas vraiment ! La seule chose intelligente dans ce qui a été rendu publique est la reconnaissance par la Minustah que la gestion des "activités humaines" (la gestion de la merde et des urines pour simplement parler) avait été déficiente à la base népalaise de Mirebalais. On propose donc que cette gestion maintenant resserrée de manière à éviter toutes contaminations. Ainsi, l'ensemble des installations des troupes des Nations Unies (ici ou ailleurs dans le monde) devront maintenant s'équiper d'un système qui inactive les bactéries pathogènes. Len conclusion, l’épidémie est donc le résultat d'une série de facteurs combinés qui, dans leurs interactions, ont causé la mort de plus de 4000 personnes … et se préparent à continuer pour encore plusieurs années. Scientifiquement, impossible d'isoler un de ces facteurs. La science, c'est souvent commode. Pour terminer, bien évidement, la Minustah ‘réitère sa profonde sympathie’ aux familles et s’engage à épauler les haïtiens dans sa lutte contre cette épidémie.
Les Nations Unies ont publié cette semaine les conclusions définitives du rapport d'expert internationaux sur l'origine de l'épidémie de choléra. Langue de bois pour langue de bois, on peut faire la compétition avec qui vous voudrez. Chose certaine, on prend presque les haïtiens pour des imbéciles et ce n'est pas qu'ils ne chavirent pas tout qu'ils le sont, c'est par nature qu'ils ne chavirent rien. Ils ont appris de 1804 et ne veulent plus recommencer. On apprend donc de manière officielle que la souche est d'Asie du Sud (c'est confirmé depuis novembre) et que plusieurs "conditions propres au pays" ont favorisé l'épidémie. "Conditions propres au pays" réfère ici aux problématiques d'hygiène, à l'accès à l'eau potable et au traitement des eaux souillées, à l’absence d’immunité (!!!!), aux habitudes des riverains (se laver dans la rivière, arroser les champs et laver les aliments avec l'eau de la rivière, ...) et également certaines pratiques sociales comme se visiter ou commercer d'une commune à l'autre ou d'un département à l'autre. Merci de ne pas vous étouffer. J'essaie de me demander comment les ayisien auraient pu se dégager davantage de leurs conditions sanitaires et sociales pour éviter la propagation du choléra sans mourir d'autre chose, et je ne vois pas vraiment ! La seule chose intelligente dans ce qui a été rendu publique est la reconnaissance par la Minustah que la gestion des "activités humaines" (la gestion de la merde et des urines pour simplement parler) avait été déficiente à la base népalaise de Mirebalais. On propose donc que cette gestion maintenant resserrée de manière à éviter toutes contaminations. Ainsi, l'ensemble des installations des troupes des Nations Unies (ici ou ailleurs dans le monde) devront maintenant s'équiper d'un système qui inactive les bactéries pathogènes. Len conclusion, l’épidémie est donc le résultat d'une série de facteurs combinés qui, dans leurs interactions, ont causé la mort de plus de 4000 personnes … et se préparent à continuer pour encore plusieurs années. Scientifiquement, impossible d'isoler un de ces facteurs. La science, c'est souvent commode. Pour terminer, bien évidement, la Minustah ‘réitère sa profonde sympathie’ aux familles et s’engage à épauler les haïtiens dans sa lutte contre cette épidémie.