"Mais ce ne sera pas moi, ce sera un héros : Super Rebelle !", a-t-il lancé, revêtant une cape rouge de super héros sous les applaudissements, sifflements et au milieu des confettis jetés par ses supporteurs devant les badauds rassemblés autour de lui. Un comité de soutien armé de cuivres a accompagné l'action en musique, lancé de faux billets de 500 euros et brandi des pancartes à l'effigie du candidat "Super Rebelle". Auparavant, il s'était livré à un décompte comme avant l'annonce du résultat de l'élection présidentielle, afin de "fêter les quatre ans du petit (...) grand timonier de la gesticulation" et d'allumer les bougies sur un gâteau "du secours populaire" destiné à "l'omniprésident".
Les "Roms", "l'islam de France", "l'affaire Bettencourt", "BHL et Kadhafi", "Carla Bruni-Sarkozy"... Christophe Alévêque s'est livré à un "rappel" en règle des événements et personnalités qui ont marqué l'année en cours, a fait chanter le public, lâché une colombe, en bois, et enchaîné les boutades et moqueries sur le pouvoir en place et les politiques en général. Il a appelé le public à aller voter quoi qu'il arrive et annoncé qu'il partirait en campagne comme les autres candidats qu'il "caricaturerait". Cette "campagne" de Super Rebelle à la rencontre de ses électeurs sera filmée comme un documentaire, selon Cinétévé la société qui le produit.