Grâce au hasard des émissions de nuit et au texte intégral trouvé sur le net, j’ai entendu et lu à la fois une histoire fantastique de vampire racontée par Alexandre Dumas dans son recueil de nouvelles : «Mille et un fantômes»Il s’agit d’un ouvrage sur le modèle du Décaméron de Boccace et de l’Heptaméron de Marguerite de Navarre où, lors d’un dîner auquel assiste l’auteur, chaque convive raconte une histoire autour du thème de la vie après la mort, avec des fantômes, des revenants et des vampires. C’est ainsi qu’à la fin du repas un femme très pâle se lève et raconte son histoire qui occupe les trois derniers chapitres du recueil, Le château de Brankovan, Les deux frères, Le Monastère de Hango. Un librio a rassemblé le tout et intitulé l’ensemble : «La dame pâle»La narratrice, Hedwige, est une polonaise qui, en 1925, lors de la guerre russo-polonaise, a dû s’enfuir de son château pour se réfugier dans les Carpathes, où les brigands prolifèrent. Tombée dans un guet-apens, elle est enlevée par Kostaki, un jeune homme au visage ténébreux qui l’emporte dans le château où il vit avec sa mère et son frère aîné Grégoriska. Les deux frères tombent amoureux de la jeune fille et engagent une lutte fratricide jusqu’à la mort de Kostaki qui, bien qu’enterré, reviendra tous les soirs boire le sang d’Hedwidge dont le visage devient exsangue. Averti, Grégoriska, luttera jusqu’à épuisement contre son vampire de frère, en utilisant l’eau bénite, les cérémonies protectrices et l’arme plantée en plein cœur. Arrivée en France, la jeune femme ne conservera pour tout souvenir de son aventure macabre que sa pâleur mortelle typique de la morsure d’un vampire. L’explication a été donnée par la châtelaine, mère du vampire : il s’agit d’une malédiction qui court sur quatre générations car l’un des ancêtres a tué un prêtre. Par ce conte romantique à souhait, Dumas propage les légendes de l’Europe centrale destinées au grand succès actuel que l’on sait. Je l’ai trouvé agréable et pittoresque mais sans le frisson de peur auquel je m’attendais malgré tout. Le lecteurs de Dumas l’ont-ils ressenti, eux? Nombreux billets déjà parus sur ce récit fantastique à voir chez Cynthia
Grâce au hasard des émissions de nuit et au texte intégral trouvé sur le net, j’ai entendu et lu à la fois une histoire fantastique de vampire racontée par Alexandre Dumas dans son recueil de nouvelles : «Mille et un fantômes»Il s’agit d’un ouvrage sur le modèle du Décaméron de Boccace et de l’Heptaméron de Marguerite de Navarre où, lors d’un dîner auquel assiste l’auteur, chaque convive raconte une histoire autour du thème de la vie après la mort, avec des fantômes, des revenants et des vampires. C’est ainsi qu’à la fin du repas un femme très pâle se lève et raconte son histoire qui occupe les trois derniers chapitres du recueil, Le château de Brankovan, Les deux frères, Le Monastère de Hango. Un librio a rassemblé le tout et intitulé l’ensemble : «La dame pâle»La narratrice, Hedwige, est une polonaise qui, en 1925, lors de la guerre russo-polonaise, a dû s’enfuir de son château pour se réfugier dans les Carpathes, où les brigands prolifèrent. Tombée dans un guet-apens, elle est enlevée par Kostaki, un jeune homme au visage ténébreux qui l’emporte dans le château où il vit avec sa mère et son frère aîné Grégoriska. Les deux frères tombent amoureux de la jeune fille et engagent une lutte fratricide jusqu’à la mort de Kostaki qui, bien qu’enterré, reviendra tous les soirs boire le sang d’Hedwidge dont le visage devient exsangue. Averti, Grégoriska, luttera jusqu’à épuisement contre son vampire de frère, en utilisant l’eau bénite, les cérémonies protectrices et l’arme plantée en plein cœur. Arrivée en France, la jeune femme ne conservera pour tout souvenir de son aventure macabre que sa pâleur mortelle typique de la morsure d’un vampire. L’explication a été donnée par la châtelaine, mère du vampire : il s’agit d’une malédiction qui court sur quatre générations car l’un des ancêtres a tué un prêtre. Par ce conte romantique à souhait, Dumas propage les légendes de l’Europe centrale destinées au grand succès actuel que l’on sait. Je l’ai trouvé agréable et pittoresque mais sans le frisson de peur auquel je m’attendais malgré tout. Le lecteurs de Dumas l’ont-ils ressenti, eux? Nombreux billets déjà parus sur ce récit fantastique à voir chez Cynthia