Un assassin est mort, tué dans une opération dont le seul but était bien de l’éliminer. Le 11 Septembre 2001, Ben Laden a tenté de faire disparaître 50.000 personnes dans l’effondrement des tours jumelles du World Trade Center. S’il n’y a eu « que » 3000 morts, cela tient du miracle. Ben Laden a bel et bien tenté de supprimer l’équivalent d’une ville moyenne ! Qui peut aujourd’hui oublier ce fait et regretter la disparition de ce monstre ? A priori personne … et pourtant voilà qu’une vague de rumeurs enfle de façon inquiétante, mais guère surprenante lorsqu’on connaît la nature humaine ! On déplore le fait que Ben Laden ne fut pas armé au moment de l’assaut, on déplore que son corps ait été jeté à l’eau, on ratiocine sur le nom de Geronimo donné à l’opération d’élimination. Et, bien entendu, la théorie du complot retrouve une nouvelle vigueur en diffusant l’idée qu’en réalité, l’homme n’est pas mort. Que les démocrates se réjouissent plutôt du fait qu’il vient d’être démontré que les démocraties ne sont pas condamnées à subir sans se défendre ! Cela compensera le silence, assourdissant, et habituel, des responsables musulmans dès qu’il s’agit de terrorisme.