Les dossiers intérieurs vont-ils reprendre le dessus dans la vie politique américaine à l'exemple du prix de l'essence qui atteint des sommets ?
En une semaine, Barack Obama a progressé de 11 points dans la cote globale d'appréciation de son bilan passant à 57 %.
Certes, le patriotisme ponctuel après le décès de Ben Laden booste cet indicateur. Mais c'est surtout le rappel que l'opinion attend des résultats. La politique est trop souvent devenue l'art de parler, de remettre à demain, d'expliquer, de justifier, d'excuser mais plus de faire !
C'est un besoin de faire que montre l'opinion. Des actes. Du concret. Du visible immédiat. Cette réalité lui parle immédiatement.
Le 24 mai 2011, dans le District de New York, une élection partielle se déroule opposant deux candidates par ailleurs très dynamiques. Ces derniers jours, la Républicaine, Jane Corwin, avait pris l'ascendant. Qu'en sera-t-il dans ce nouveau contexte ? Il y aura là un marqueur intéressant avant que l'opinion ne sollicite la même obligation de résultats dans d'autres domaines ...
Mais l'opinion ne va-t-elle pas rapidement revenir sur les sujets du quotidien ?
Depuis le 1er janvier, l'essence a connu une envolée de + 30 %, proche de son record historique de juillet 2008.
Au pays de l'automobile reine, ces chiffres à la pompe ne peuvent rester sans réponse politique.
C'est un autre chantier pour le Président Américain. Pas sûr qu'il ne soit pas plus difficile que celui de la capture de Ben Laden ...