Nous avons publié un article pour vous aider à préparer votre Gap Year, ou année sabbatique : quoi de mieux que de s’accorder une année ou quelques mois pour voyager et découvrir une autre culture ?
Les visas « working holiday » sont l’une des options les plus pratiques, et aussi l’une des plus populaires, pour organiser votre séjour à l’étranger. Le but : obtenir un visa d’un an qui vous permet de vivre et de travailler dans le pays de destination. Ce type de visa offre l’avantage énorme de vous aider à financer votre voyage une fois sur place en vous donnant donc la possibilité de travailler, plutôt que d’avoir à économiser une grosse somme d’argent pour subvenir à vos besoin pendant une année entière à l’étranger.
Des milliers de jeunes du monde entier se lancent chaque année dans l’aventure, dont près de 30 000 français qui ont reçus ce type de visa en 2010 à destination de différents pays, ce chiffre ne cessant d’augmenter depuis 10 ans.
Voici tout ce qu’il faut savoir avant de se lancer dans l’aventure et aussi la liste de tous les pays pour lesquels vous pouvez faire une demande de visa « working holiday », avec la marche à suivre !
A savoir avant de se lancer
Vous pouvez obtenir un visa « working holiday » à destination de l’Australie, de la Nouvelle Zélande, du Canada ou encore du Japon.
Les visas « working holiday », aussi appelés Visa Vacances Travail (VVT) ou encore Programme Vacances Travail (PVT), ont été créé au milieu des années 90 pour permettre aux jeunes de partir vivre et travailler un an dans un autre pays, pour encourager la mobilité. A conditions de remplir certains critères, il est relativement facile d’obtenir un visa « working holiday ».
Vérifiez s’il existe des quotas, c’est-à-dire un nombre limité de visas délivrés par an (comme pour le Japon), une date limite précise pour effectuer votre demande (comme au Canada) ou encore une somme d’argent minimum à avoir sur son compte en banque au moment de la demande (valable pour presque tous les pays).
Même si ces visas vous permettent de gagner votre vie sur place, il vous faudra tout de même économiser un minimum : déjà pour vous offrir le billet d’avion et au moins de quoi payer votre hébergement pour les premières semaines (à ce titre les auberges de jeunesse représentent un bon plan car peu chères), la nourriture et vos sorties avant que vous ne perceviez votre premier salaire. Outre le fait que vous deviez de toute façon justifier d’une certaine somme d’argent sur votre compte au moment de la demande (on vous dit combien pour chaque pays dans la suite de l’article), partir avec quelques économies vous permettra d’être plus zen et de voir venir le temps que vous trouviez un emploi.
Enfin, sachez que ces visas ont pour but de vous aider à trouver principalement des emplois à court terme et saisonniers, c’est-à-dire dans un esprit « Gap Year ». Si vous souhaitez partir avant tout pour des raisons professionnelles et non pour voyager, il vous faudra certainement opter pour un visa de travail (plus difficile à obtenir).
Australie
Vous pouvez faire votre demande :
- par courrier : http://www.immi.gov.au/visitors/working-holiday/417/apply-mail.htm
- en ligne : http://www.immi.gov.au/visitors/working-holiday/417/apply-online.htm
Les conditions
- être en dehors de l’Australie au moment de la demande
- n’avoir jamais bénéficié d’un visa Working Holiday avant
- avoir entre 18 et 30 ans (c’est-à-dire avoir plus de 18 ans et moins de 31 ans au moment de la demande)
- ne pas étudier en Australie pour plus de 4 mois
- ne pas avoir d’enfants à charge voyageant avec vous
- être titulaire d’un passeport et d’une carte de crédit valables
- vous devez disposer de la somme suffisante pour subvenir à vos besoin pendant plusieurs semaines une fois sur place. Cette somme varie en fonction de la durée de votre séjour et de vos projets sur place mais correspond environ à 5000 $ (3500 euros).
Coût
235 $ (170 euros) à régler au moment de votre demande.
Les emplois les plus courants et les plus facile à trouver sont les emplois saisonniers de « fruitpicking » (cueillette de fruits), restauration, vente, au pair …
A noter : le visa Working Holiday australien est renouvelable une fois, pour un an, mais à certaines conditions seulement.
Pour en savoir plus : http://www.immi.gov.au/visitors/working-holiday/417/
Nouvelle-Zélande
Tout comme l’Australie, la Nouvelle Zélande distribue un nombre illimité de visa « working holiday ».
Vous pouvez faire votre demande à n’importe quel moment de l’année à l’adresse suivante : https://www.immigration.govt.nz/secure/default.htm.
Les conditions
- ne pas avoir bénéficié antérieurement de ce programme
- être titulaire d’un passeport français
- être âgé de 18 à 30 ans révolus à la date du dépôt de la demande de VVT
- ne pas avoir ou être accompagné d’enfants ou de dépendants
- ne pas étudier plus de 3 mois
- vous devez disposer de la somme suffisante pour subvenir à vos besoin pendant plusieurs semaines une fois sur place. Cette somme correspond environ à 4200 $ (2600 euros).
Environ 60 euros.
A noter : le visa Working Holiday néo-zélandais est renouvelable une fois, pour un an, si vous pouvez prouver que vous avez travaillé au moins 3 mois sur place dans les domaines de l’agriculture, horticulture ou viticulture.
Pour en savoir plus : http://www.nzembassy.com/fr/france/se-rendre-en-nouvelle-z%C3%A9lande/visas/faire-une-demande-de-vvt
Canada
- le Canada distribue un nombre limité de visas (environ 14 000)
- vous ne disposez que d’un mois ou deux pour faire votre demande chaque année (en général entre mi octobre et mi décembre). Si vous loupez le coche, il vous faudra attendre l’année suivante pour faire une demande.
Les conditions
- être âgé de 18 à 35 ans inclusivement à la date de réception de la demande
- être de nationalité française et résider habituellement en France (France métropolitaine, les DOM et Saint-Pierre-et-Miquelon seulement)
- être titulaire d’un passeport français valide (sa validité doit dépasser d’au moins un jour le séjour prévu au Canada)
- ne pas avoir déjà participé à cette catégorie
- disposer de ressources financières suffisantes pour subvenir à vos besoins au Canada pour les trois premiers mois de votre séjour (700€ / 1 000$CAD par mois)
- avoir une assurance maladie/hospitalisation/rapatriement valide pour la durée du séjour. La preuve de cette assurance devra être présentée à un agent à l’arrivée au Canada.
Coût
Il n’est pas indiqué en ligne et vous sera communiqué par email si votre dossier a été accepté. Comptez entre 100 et 250 euros.
Pour en savoir plus sur les dates du prochain PVT Canada et faire votre demande en ligne : http://www.international.gc.ca/canada-europa/france/jeunesse-youth/pvt-whp-fr.asp
Japon
Le Working Holiday au Japon est soumis à des quotas plus strictes. Beaucoup moins sont distribués chaque année (seulement quelques centaines), mais les demandes sont aussi moins nombreuses, vous avez donc vos chances.
Les conditions
- Etre âgé de 18 à 30 ans révolus à la date du dépôt de la demande
- Avoir l’intention de se conformer aux termes de l’accord bilatéral
- Ne pas être accompagné d’enfant
- Ne pas avoir bénéficié antérieurement de ce même visa
- Présenter un certificat médical attestant de la bonne santé du demandeur
Coût
Ce visa est gratuit.
Pour plus d’informations : http://www.fr.emb-japan.go.jp/visa/vacances_travail/index.html
Petit détail pour ceux d’entre vous qui cherchent des informations concernant les visas « working holidays » pour les USA : ils n’existent pas ! Se rendre aux Etats-Unis plus de trois mois et y travailler est devenu extrêmement difficile depuis quelques années. Pour toutes les informations concernant les visas pour les USA, rendez-vous sur le site officiel du gouvernement américain.