Dina Elmorsy, la traductrice de La Troisième femme de Gilles Lipovetsky a quant à elle profité de la fin de séjour en France pour rencontrer son auteur à Grenoble (photo ci-contre)
Dar Al-Ma’mûn tire son nom de l’intellectuel éponyme, calife abasside à Bagdad au 9 ème siècle; illustre pour avoir oeuvré toute sa vie à la diversité culturelle et au rapprochement des cultures notamment par la traduction d’ouvrages du Grec vers l’Arabe. Passé dans le langage courant, Dar Al-Ma’mûn signifie littéralement Maison de la sagesse.
Bâtiment de 4000 mètres carrés sur un terrain de trois hectares, Dar Al-Ma’mûn est à la fois un lieu de recueillement et de travail, et un lieu ouvert au public avec des expositions, des conférences, des programmations de films et vidéos d’artistes, une bibliothèque, une librairie et un café. Les espaces de travail se divisent en deux : un pôle arts visuels et un pôle de recherche en traduction littéraire, où travaillera le groupe.
Cette dernière partie de formation se clôturera par une lecture le 26 mai. La mise en voix sera assurée par Nabil El Azan, metteur en scène franco-libanais. Le groupe décollera à nouveau vers la France pour une lecture à Paris au Ministère de la culture et de la communication, le 28 mai.