Rivages de Noann Lyne
Publié le 06 mai 2011 par Noann
C’est le matin, c’est le matin à l’aube que je m’enfuis.
J’endosse une cape de marin quand il fait triste. La porte reste ouverte et je m’enfonce dans le brouillard ou dans le vent.
Il y a un rocher qui dépasse près de chez moi, couvert de goémons. Je grimpe dessus en me cassant la gueule, pour m’évader. L’évasion c’est toujours risqué. Mais il le faut. Nous sommes tous des taulards. Tout est prison, les murs autour, le temps, le travail, les lois, la vie, parce qu’elle a une fin. La fin est un mur.