Pas besoin de sortir de Saint-Cyr pour comprendre que les paris sportifs et autre poker ne bénéficient qu’aux organismes de jeu et non aux parieurs eux-mêmes. Sinon, pourquoi ces sociétés feraient-elles autant de publicité ? Il n’empêche, la pub fait son office et dans ces périodes difficiles, l’espoir de gagner de l’argent reste très vivace... Et puis il y a le jeu. Le pari sur une discipline sportive, une course, voire le jeu pur comme le poker. A grand renfort de publicité donc, les parieurs se multiplient et il serait souhaitable qu’ils deviennent rapidement des déçus (gogos de la pub) plutôt que de vrais joueurs (accros aux jeux). Car dans le second cas, il est question de pathologie. Une maladie évoquée sous forme de questions et surtout de réponses proposées par les spécialistes des hôpitaux universitaires de Paris Sud et de Nantes et dont on peut retrouver le travail dans ce livre à paraître le 26 mai prochain : "Du plaisir du jeu au jeu pathologique, 100 questions pour mieux gérer la maladie" Le Pr Michel Reynaud - Psychiatre et chef de service - Hôpitaux Universitaires de Paris Sud : Centre Albatros CERTA - Hôpital Paul Brousse – Villejuif y fait notamment le point sur l’état des connaissances sur le jeu et ses risques. Le Pr Jean Luc Venisse Psychiatre et chef de service - Centre Hospitalier Universitaire de Nantes : Centre de référence sur le jeu excessif - Hôpital Saint Jacques – Nantes y aborde Les jeux de hasard et d’argent : l’addiction, les outils de dépistage du jeu pathologique, les traitements. De son côté, le Dr Abdou Belkacem Psychiatre - Hôpitaux Universitaires de Paris Sud : Centre Albatros CERTA - Hôpital Paul Brousse – Villejuif s’intéresse à Internet et les jeux vidéo : le monde du virtuel et ses risques, l'usage problématique des jeux vidéo, les conseils pratiques pour les parents d’adolescents “accros”, la prise en charge, à qui s’adresser ?