7 000 élèves auraient retrouvé les bancs de l’école, mais 31 dossiers de suppression d’allocs vont être traités prochainement. Cinq familles ont déjà été épinglées
La mesure a fait grand bruit et alimenté de nombreux débats. Adoptée en septembre, la loi Ciotti prévoit de suspendre les allocations familiales en cas d’absentéisme, à raison de quatre demi-journées non justifiées. Le premier bilan partiel est tombé. Il concerne 56 départements et révèle des disparités, les taux sont plutôt faibles excepté pour l’un des établissements qui signalent… 1 336 cas. 7000 élèves se sont subitement réconciliés avec l’école, 31 demandes de suspension ont été envoyées à la Caf et cinq familles se sont vues privées d’allocs familiales.
Qui sont les autres élèves ?
Beaucoup de Français ont déjà réagi au premier bilan sur la toile. Globalement des messages favorables à la mesure et des cas personnels. Une femme témoigne sur le site RTL.fr, elle exprime ses peurs : sa fille de quinze refuse de se rendre à l’école. « Les punitions, les privations, le raisonnement, rien ne fonctionne. Un enfant absentéiste cela peux arriver à tout le monde, écrit-elle ». Elle attend d’une rencontre avec un juge pour enfant un électrochoc. Phobie scolaire, décrochage, inadaptation, mal-être : il pourrait être intéressant de se pencher sur le cas de tous ces élèves qui ont en horreur l’école et que les menaces de suppression d’allocations n’atteignent pas.
Plutôt pour ou contre la loi ? Que pensez-vous du premier bilan ? Envoyez vos réactions à [email protected]