Pire qu’un piano qui tomberait du ciel…, c’est carrément le ciel qui m’est tombé sur la tête.
Pensez donc : après avoir acheté (un bon prix !) ma super machine pour me régaler de tous les meilleurs crus de café promis par la pub, me voilà faisant la queue pour acheter mes capsules magiques. Et oui, n’est pas qui veut amateur de Nespresso ! Faut montrer patte blanche pour déguster un petit noir. Ou plutôt avoir le sésame, c’est-à-dire la carte du club qui vous donne droit de vous approvisionner dans un des espaces « tendance » de la marque.
Bon, passons sur cette touche de snobisme consumériste.
Mais le comble, c’est qu’en attendant sagement mon tour, je suis soudain agressé par les commentaires ambiants sur les prétendus dangers de ces onéreuses capsules !
Elles contiendraient une substance cancérigène, le furane, qui se diffuse dans le café sous l’effet de la pression et de la chaleur de l’eau … !!! Si, si, c’est une toute récente étude scientifique espagnole qui le prétend (*).
Bon, d’accord, faut relativiser, ça ne serait vraiment dangereux pour la santé qu’au-delà de vingt capsules par jour. A ce rythme là, c’est plutôt mon palpitant qui risque d’imploser avant ! Et mon porte-monnaie…
Sacré Georges ! Lui qui se « prête » à la promotion du produit (au fait, Nestlé lui a versé combien ?), il va être furax que son nom soit associé à furane.
Signé : Petitgrognon
(*) d’après le professeur Javier Santos, du département de Chimie de l’Université de Barcelone. Etude publiée dans le journal Food Chemistry.
(c) photo Nespresso