Les solos cadres supérieurs

Publié le 06 mai 2011 par Esther Baruchel

Ceux qui me connaissent personnellement savent pourquoi il n’est pas évident pour moi (a priori) de me mettre à la place de célibataires cadres sup entre 40 et 55 ans. Et pourtant, ma grande intuition m’a souvent poussé à ressentir fortement les choses et à savoir d’où vient le vent (pour l’avoir dans le dos !). J’ai fait une petite étude de marché sur le terrain, pour valider ce pressentiment.

Lorsque j’ai décidé de lancer un voyage haut de gamme spécial solos , c’était suite à de nombreuses discussions avec des célibataires exigeants qui auraient aimé voyager entre eux mais qui ne trouvaient pas de voyages adaptés. A moins d’aimer les voyages « moyen de gamme » dans des hôtels club ou les randonnées avec logement en village-vacances.

Ces célibataires cadres sup exigeants m’ont aussi livré quelques clés essentielles, à savoir qu’ils en ont assez d’être considérés par leur entourage comme en quête de « l’âme soeur ». Bon nombre d’entres eux m’ont déclaré être des solos heureux, qui profitent pleinement de leur célibat et de la liberté que cela leur apporte. Ils ne sont pas tous pressés de s’installer en couple, et les aventures amoureuses plus ou moins longues leur conviennent. En d’autres mots, le célibat est parfois un choix. Ce qui pèse le plus aux célibataires cadres sup, finalement, serait le regard que les personnes en couple portent sur eux. Une célibataire épanouie m’a confié qu’elle en a assez que sa situation soit vécue comme une maladie par sa famille et ses amis. Un autre solo m’a expliqué qu’il ne veut  faire de rencontre que dans la « vraie vie », et qu’il redoute les dîners entre célibataires où la voisine de table lui fait des sourires aguicheurs parce qu’elle pense qu’il est forcément venu pour se caser. 

En d’autres termes, le célibataire cadre sup est en quête de raffinement, et il fuit comme la peste les rendez-vous arrangés. Il veut laisser la place au hasard. Certaines femmes célibataires m’ont également avoué que leur situation financière leur permet une totale autonomie, et qu’elles n’envient pas ces femmes qui sont parfois en couple pour de mauvaises raisons (un loyer que l’on partage à deux, un mari qui gagne correctement sa vie alors qu’elles ne travaillent qu’à mi-temps…).

Si l’on intègre tous ces arguments, on comprend mieux pourquoi les célibataires cadres sup (qui préfèrent qu’on les appelle des solos) n’aiment pas se retrouver en vacances au milieu de couples. Cependant, s’ils acceptent de voyager entre célibataires, c’est avec finesse et retenue qu’ils souhaitent échanger entre eux, sans « obligation de résultat ».  

Aussi, UnVoyageParfait a souhaité organiser pour ces célibataires exgeants et heureux de plus de 40 ans un voyage qui réunisse tous les critères ci-dessus (j’en parle aussi dans cette note).