L'histoire
1984, 1991, 1998, 2007. Autant d'années qui séparent la vie de Mattia et d'Alice. Deux enfances difficiles, bouleversées par un terrible événement qui marquera à jamais leur existence. Entre leurs amis, leur famille et leur travail, Mattia et Alice sont malgré eux rattrapés par leur passé. La conscience d'être différent des autres ne fait qu'augmenter les barrières qui les séparent du monde, les menant à un isolement inévitable, mais conscient.
Mon avis
La bande-annonce était intrigante. Le film l'est tout autant. Mais il m'a laissé plutôt perplexe. Ça sent quand même un peu l'exercice de style. L'histoire est éclatée sur quatre périodes. Difficile de faire le lien au début mais cela vient naturellement. Mais ces multiples va et vient entre les époques s'avèrent être parfois pénibles voir lassants. Cela ne permet pas vraiment qu'on s'attache ou s'identifie aux personnages et du coup l'émotion a du mal à poindre. Un récit linéaire aurait peut être plus aidé. Au final ce récit de vies brisées, plombées par la culpabilité et les drames de l'enfance peine à convaincre. Le scénario est un peu alambiqué et la mise en scène un brin trop démonstrative.On nous laisse sans explication sur ces fameux nombres premiers dont il est question (ou alors j'ai pas tout capté...). Cela veut sans doute donner une allure un peu fantastique au film, qui prend alors (mais vraiment très légèrement) des allures Lynchiennes. On pourra toujours se satisfaire d'une interprétation irréprochable. Alba Rohrwacher (Amore, Ce que je veux de plus...) est convaincante, tout comme Luca Marinelli dont c'est le premier film. Isabella Rossellini est comme toujours parfaite même si moins touchante que dans Two lovers sa dernière apparition. Le tout est un peu longuet (1h58) et on finit par (un peu) s'ennuyer et ne plus s'intéresser au devenir de ce couple impossible même si cela finit (je pense) sur une note d'espoir...
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