La piste.
Pause de 12h à 16h, après la sieste, je m'instruis.
Un village, quelques kilomètres après Djenné.
Lors de la traversée des villages, ce sont les enfants qui les premiers nous repèrent. Certains nous adressent des grands bonjours de loin, d’autres courent vers nous pour nous saluer de prêt en criant « toubabou ! toubabou ! toubabou ! ». Les femmes nous envoient de larges sourires et les hommes lèvent les deux mains vers nous comme pour nous féliciter. Nous nous rapprochons du fleuve Niger. Lentement la brousse devient de plus en plus verte. Les villages possèdent maintenant des jardins. On croise quelques machines agricoles et l’eau fait son apparition. Le campement de ce soir est au bord d’un lac : nous savourons la richesse d’avoir de l’eau sans restriction. Le Niger, source de vie pour toute la région, forme un immense « delta intérieur », le Macina, gigantesques mosaïques de marécages et de lacs. Dès que nous le quittons de quelques kilomètres, c’est la brousse sèche avec sa chaleur écrasante qui reprend le dessus.
Le plus beau des taxis brousse que nous ayons vu !
Arrivés à Ségou après deux jours de pistes et deux jours de goudron, nous sommes abrutis par le bruit de la ville et ce flux incessant de charrettes, voitures, piétons, ânes, chèvres, qui jalonnent les rues. Nous nous frayons un chemin et trouvons refuge…dans la mission catholique ! Super endroit. C’est calme et propre ce qui est très rare au Mali. Nous sommes heureux de trouver une douche, tout simplement.
Traversée du Niger en pirogue.
Couché de soleil sur le Niger à Massina.