Fast and Furious 5

Par Metstacapuche @metstacapuche

Critique film : Fast and Furious 5 (Fast Five), réalisé par Justin Lin, avec Vin Diesel, Paul Walker, Dwayne Johnson a.k.a. The Rock… sortie cinéma 05/2011

Des voitures, des courses, de la nitro, des filles qui se dandinent et un scénario potable porté surtout par des personnages charismatiques gonflés à la testostérone et en dehors des lois, telle est la recette d’un Fast and Furious. La licence a toujours assumé son caractère purement action,  et le divertissement était au rendez-vous. Et si le premier volet restera leader dans sa catégorie, aucun ne m’avait jusqu’ici réellement déçu puisque je ne demandais jamais plus qu’un bon film de bolides.

Hélas Fast and Furious 5 ne m’a pas emballé de la même façon. A l’exception de deux excellentes scènes d’action impressionnantes et improbables telles que le braquage du train ou le final du pont, à l’exception d’une castagne légendaire (malgré une réalisation moyenne) entre Vin Diesel et The Rock, et d’une très petite course fun (dans des véhicules pour le moins inattendus) mais sans éclat entre les protagonistes marquants des différents volets, l’ensemble n’est que parlotte assommante, incohérences évidentes et bons sentiments. Pour 2h00 de projection, mon attention ne fût maintenue finalement que 30 minutes à tout casser. Pour une raison essentielle : la force des Fast and Furious réside aussi dans le rapport quasi amoureux des personnages aux voitures haute catégorie qu’ils conduisent. Ici cet aspect est délaissé. Il n’est pas désagréable de retrouver une grosse partie de la bande, mais j’ai pensé malheureux de mettre de côté à ce point l’importance qu’ils accordent à leurs carrioles.

Le réalisateur Justin Lin et son scénariste Chris Morgan, à l’origine des deux précédents opus, expliquent qu’ils souhaitaient donner un nouveau souffle aux personnages, les faire « mûrir », et surtout différencier cet épisode des deux autres pour ne pas lasser. C’est effectivement le cas, seulement, à mes yeux, F&F5 est scénaristiquement trop pauvre et trop lent pour y parvenir qualitativement.

5/10