Interview de Robert Pattinson pour France soir.fr

Débarrassé de sa panoplie de vampire, Robert Pattinson joue l'amoureux transi de Reese Witherspoon dans De l'eau pour les éléphants, une somptueuse fresque dans le milieu du cirque. Un nouveau rôle romantique pour l'interprète d'Edward Cullen, le héros de Twilight que les fans retrouveront en novembre dans le quatrième chapitre de la saga.

Qu'est-ce qui vous a séduit dans ce projet ?

La rencontre avec l'éléphante Tai. Je suis allé la voir avec le réalisateur avant de lire le scénario et j'ai été tellement fasciné par sa douceur et ses exploits que j'ai accepté d'emblée.

Sur le tournage, avez-vous eu peur avec tous ces animaux ?

J'ai plus eu peur des figurants. Quand j'ai tourné avec le lion, il était anesthésié par la chaleur et ressemblait à une grosse peluche inoffensive. En revanche, dans une scène où je suis à terre alors que le chapiteau s'écroule, les figurants étaient tous prêts à me piétiner pour que leur pied ou leurs jambes apparaissent à l'écran. Le cinéma rend fou !

C'est appréciable de jouer autre chose qu'un vampire ?

Vous ne vous imaginez pas à quel point tourner sans lentilles et sans maquillage est un soulagement ! Quand je joue dans Twilight, si j'ai le malheur de passer ma main sur mon visage, je saccage le maquillage, et la scène par la même occasion.

Twilight vous a propulsé star du jour au lendemain. Comment gardez-vous les pieds sur terre ?

Vous pétez les plombs quand votre ambition est de devenir une star, pas quand c'est la passion du métier qui vous anime. Je n'ai jamais cherché à être la coqueluche des ados. D'ailleurs, elles seraient déçues si elles me connaissaient vraiment. Elles voient en moi un prince charmant, mais je suis beaucoup moins passionné que mes personnages.

Si on vous offrait une journée d'anonymat, qu'en feriez-vous ?

J'irais boire des bières avec mes potes sans craindre que les paparazzis me mitraillent si je m'écroulais à la sortie du pub !

Faites-vous attention à votre image ?

Avant Twilight, je m'en fichais. D'ailleurs, à l'époque, personne ne me trouvait séduisant ou digne d'intérêt. Mais quand le film est sorti, je suis miraculeusement devenu un beau gosse et tout le monde s'est mis à me juger. Par faiblesse, j'ai commencé à soigner mon apparence pour éviter d'être la risée de tous dans les magazines.

La presse vous compare souvent à Jude Law. Agaçant ?

Ça fait partie du jeu. Je n'ai pas encore fait mes preuves en tant qu'acteur mais, quand ce sera le cas, quand je serai assez bon, les gens arrêteront de me comparer à d'autres.

Source:Twilight Quebec