Le temps a passé: Daniel préfère s'occuper de sa voiture plutôt que de sa copine Lili; et Emilien apprend qu'il va devenir papa, au bout de 8 mois de grossesse. C'est sans compter sur "le gang des pères Noël", qui sévit dans les banques de Marseille...
La critique enneigée de Borat
Après le succès ahurissant des 2 premiers, Luc Besson et Gérard Krawczyk se doivent de nous donner un Taxi 3. Ce sera le cas en 2003, avec toujours Samy Naceri, Frederic Diefenthal, Marion Cotillard, Bernard Farcy, Emma Sjöberg, Edouard Montoute et Jean Christophe Bouvet; Bai Ling et Sylvester Stallone font leur apparition. Des stars internationnales devant sûrement penser qu'un film français, ce serait bon dans leur filmographie. Le film dépassera largement le million d'entrées, mais sera très loin des records précédents.
Comme à son habitude, la saga continue de plus belle dans la médiocrité. Tout commence par une course poursuite, où notre bon vieux Sly est le passager de Naceri. Malheureux de voir un tel acteur, cachetonnant pour payer ses impôts, suite à une paire de navets successifs (au hasard Driven, Judge Dreed ou L'expert). En tous cas, il semble là juste pour faire marcher le film à l'international et donne une bien piêtre prestation. Sans oublier le générique à la 007, complètement à côté de la plaque et avec quelques années de retard (La vérité si je mens 2 avait déjà fait le coup).
Et voilà, c'est le drame! Diefenthal est tellement omnibulé par "le gang des pères Noël" (même en rêves, c'est dire sa santé mentale) qu'il ne voit pas que sa femme est enceinte (!) depuis 8 mois (!!), malgré qu'elle ait mis des choux et des échographies dans son bureau (!!!).
Ce qui prouve la connerie de ce protagoniste, qui ne semble pas changer. Et ce n'est pas fini, Naceri préfère trafiquer un peu plus sa bagnole plutôt que de s'occuper de la Cotillard, qui commence à en avoir marre de ses conneries. Comme on la comprend.
De plus, contrairement aux 2 autres qui laissaient beaucoup de places aux méchants, celui ci fait plus dans la comédie. Ainsi, Farcy fait encore plus de conneries.
Il met ses chaussures avec le papier; fait des blagues cochonnes au sujet de sa nouvelle assistante, Qiu (ça aurait pu être une référence au personnage présent dans les James Bond, mais avec Besson, ça tourne surtout en dessous de la ceinture); se fout de la gueule d'un stagiaire (rien de mieux qu'un ahuri de commissaire, pour critiquer un bleu); et finit dans la glace tel Captain Igloo.
Sans compter le flic qui arrive en disant à Diefenthal "Hé, j'ai de la bonne" (de nos jours, les flics sont tous des drogués, c'est incroyable) et Montoute, totalement ridicule en rasta sans le cheveux. Shooté oblige, il aime Bob Marley (autant caricaturer le fumeur de marijuana le plus célèbre) et vient avec sa sono au boulot. Il doit y avoir beaucoup de travail chez les flics, dit donc.
On comprend surtout que la sécurité des marseillais est en danger, à cause de troufions pareils. Bref, ce troisième volet réussit encore à dépasser ses prédécesseurs en terme de nanardise.
Toujours plus con, toujours plus naveteux.
Note: 0/20
Note nanardesque: 17/20