genre: horreur (interdit aux - 16 ans)
année: 1993
durée: 1h25
l'histoire: Une scientifique injecte, à des oeufs de poulet, des gènes d'animaux préhistoriques, et souhaite ainsi ramener les dinosaures à la vie.
la critique d'Alice In Oliver:
Evidemment, le succès immense de la trilogie Jurassic Park influence d'autres ersatz avec des dinosaures poisseux.
C'est le cas de Carnosaur, réalisé par Adam Simon en 1993. Carnosaur est également produit par Roger Corman, un véritable spécialiste de la série B fauchée !
Pour les suicidaires, il existe deux suites. Mais rappelons un peu les faits... Comme je l'ai déjà souligné, nous sommes en 1993 et le premier Jurassic Park, de Steven Spielberg, a fait un véritable carton au box-office.
Les dinosaures sont de retour au cinéma. Il faut donc exploiter le filon, quitte à sévir dans le genre horrifique.
Après tout, pourquoi ne pas confronter un dinosaure sanguinaire à quelques pecnos du coin ?
Une idée simpliste pour ne pas dire grotesque... Pourtant, tel est le scénario de Carnosaur !
Le problème vient évidemment d'un manque flagrant de budget, le design du monstre de service étant franchement ridicule. Pour le reste, Carnosaur accumule les séquences gores et outrancières.
D'ailleurs, le film d'Adam Simon est interdit aux moins de 16 ans. C'est vrai que l'on voit beaucoup de sang, et le dinosaure de service, sorte de croisement entre un poulet (rires!) et un tyrannosaure malade, attaque souvent... très souvent, et ce, pour notre plus grand bonheur !
Certes, le film ne lésine pas sur les effets gores... Mais pas de panique, Carnosaur reste avant tout un nanar involontairement rigolo, la créature ridicule ressemblant davantage à une peluche verte-fluo, sortie tout droit d'une fête foraine. Voilà pour les hostilités !
Toutefois, la suite exploitera davantage le côté bis de cette purge horrifique.
Mais attention, ce premier volet reste une valeur sûre sur le nanaromètre !
note: 0/20
note nanardeuse: 16.5/20