Ce lundi est sorti dans les bacs Ring n’ Roll, le premier album studio de Catherine Ringer, en solo depuis la mort de Fred Chichin et la fin des Rita Mitsouko.
Tant tôt gai et lumineux (Vive l’amour, la chanson d’ouverture), tantôt expirimental (Punk 103), parfois en anglais (Z Bar, Yalala), Ring n’ Roll passe par tous les états : acoustique (Pardon), électrique (Quel est ton nom), voire électronique (Rendez-vous qui conclut l’opus)… ou tout à la fois (Prends-moi, How Do You Tu).
Toutes les chansons ont été écrites par Catherine Ringer dans les mois qui viennent de s’écouler (à l’exception de Rendez-vous, composée il y a 10 ans) et elle y a mis une part d’elle-même. Sa voix si caractéristique et sans artifice nous conduit au fil des 12 titres et nous émeut en toute simplicité sur Mahler (reprenant quelques mesures de la Symphonie n°5 du compositeur autrichien) où elle parle ouvertement de l’homme qu’elle aime et qu’elle a perdu.
Pour son 1er opus solo, Catherine Ringer nous propose une sorte de tentative de deuil par la musique. Sans doute, la façon qu’elle a trouvée pour surmonter son chagrin. Un album éclectique et parfois étrange, mais touchant et intime.