Fringe. (crée par JJ Abrams)
Saison 2.
Le facteur humain.
Saison 1: La première saison de cette série est vraiment mauvaise et je n'ai persévéré seulement parce que je déteste arrêter une série que j'ai commencé avant la fin... Une réelle volonté de développer les personnages mais une exécution chaotique en plus d'une Anna Torv (Olivia, personnage principal) insupportable. La mythologie met trente ans à se mettre en place (et ne décolle qu'à la fin lorsque l'on comprend de quoi il retourne) alors que les épisodes se suivent et se ressemblent. Une expérience de Walter a mal tourné, des morts, une enquête... Le schéma est inaltérable et les histoires souffrent d'un manque d'originalité. Le seul point positif est l'indéniable talent de John Noble et la façon dont il joue Walter, profondément attachante.
Faux départ.
La série ne repart pas vraiment sur des bonnes bases. On sait que le thème principal sera le multivers mais c'est tout. On ne sait rien sur l'autre côté et la saison reprend sa mauvaise routine: des loners sympathiques mais oubliables et quelques épisodes mythologiques pas vraiment grandioses qui nous informent sur les observateurs ou les métamorphes. Mais il y a tout de même une amélioration qualitative et les épisodes semblent moins répétitifs. Pour s'en convaincre, l'épisode 11 qui devait être dans la saison 1, est vraiment inférieur. Alors qu'on pensait assister à une série moyenne, l'épisode 16 change la donne...
Peter.
On sait depuis la fin de la saison 1, si ma mémoire est bonne, que quelque chose ne va pas chez Peter. Puis, le temps passant, on a obtenu tous les éléments. Il n'est pas de notre monde, c'est le Peter de l'autre dimension... Seulement, il nous manquait les détails. L'épisode 16 qui porte le nom du personnage est magistral. Il nous replonge (avec l'aide d'un générique spécial) dans les prémices de l'histoire, en 1985. Et on apprend que tous les évènements qu'on a vu jusqu'à présent ne sont que les conséquences d'un geste insensé commis par un père dévasté par la mort de son fils. C'est beau, c'est prenant et John Noble est époustouflant. Un acteur monumental. Le thème est intéressant est bien inscrit dans la SF. L'univers (ou ici les univers), cette immensité incompréhensible se retrouve menacée par le simple facteur humain. C'est bien l'Homme qui est au cœur de la série.
La machine est lancée.
A partir de là, la série ne cessera de grimper en qualité. L'épisode 18 est très poétique, avec en guest Peter Weller, inoubliable Robocop. Puis, Peter découvre la vérité et les évènements s'accélèrent jusqu'au double-épisode final. La mythologie est continue et la répétitivité n'est plus de mise. Tout nous emmène à la visite de l'autre dimension et à la Vérité: l'ennemi sans visage n'est autre que le double de nos personnages, ayant subi les effets opposés lors de la perte de Peter.
Il aura fallu quasiment deux saisons à Fringe pour se lancer. Mais les patients seront récompensés avec la suite, la saison 3, indispensable.
Note: