Mandy Lane. Belle. Pure et innocente. Une reine
lycéenne en attente d'être couronnée. Depuis le début de l'année scolaire, tous les garçons ont cherché à la conquérir. Certains ont même trouvé la mort dans leur quête désespérée de cet ange
texan de 16 ans.
Chloe et Red invitent Mandy à passer le week-end dans un ranch familial. Pour Mandy, c'est une opportunité de se faire de nouveaux amis. Pour les garçons présents, une chance unique de la
côtoyer. Sur la route qui mène au ranch, les travaux d'approche commencent...
Réalisé par Jonathan Levine.
Date : 2006
Durée : 1 h 28
Mon avis :
J'aime beaucoup, mais alors vraiment beaucoup les slashers... Tout le monde connaît ce genre de film puisqu'il s'agit d'un film d'horreur avec un tueur psychopathe qui zigouille des pré-pubères... adolescents, pardon... On retient de ce genre des titres de type Halloween ou bien le polimiqueux Scream (dont j'ai parle récemment), mais pas que...
Mandy Lane n'échappe pas à la règle mais ce long métrage a tout de même mis deux ans avant d'apparaître en DVD. Deux ans, c'est long... il a été diffusé durant certains festivals puis a été relégué aux oubliettes.
Jusqu'à présent c'était la pochette du DVD qui m'avait intrigué... ce visage de demoiselle aux yeux amoureux et à la bouche aguicheuse tâchait de sang, on ne lit pas de peur, on ne voit pas de terreur... C'est assez intriguant lorsque l'on y pense.
Je clame haut et fort que je ne connaissais pas du tout le réalisateur Jonathan Levine et que les acteurs qui jouent ben idem ! Mais ce n'est pas pour cette raison que j'ai boycoté... bien au contraire, d'autant que c'était la toute première réalisation de Jo (oui, on est devenu intime depuis).
Ce genre de film est devenu habituel... un peu trop banal selon certains, un peu trop divertissant selon d'autres voir même abrutissant !
A peine le film commence... A peine nous assistons à une fête d'adolescent qui veulent faire plus vieux que leur âge, qui boivent, qui sniffent, qui sniffent ? Rooh ! Ca c'est vraiment pas beau me diriez-vous, est-ce mieux que de les voir fumer un joint ? Ben non en fait !Enfin, c'est la fête quoi ! Et il y a Mandy que l'on nous a présenté un peu avant.
Mandy, c'est cette fille, super belle, super bien foutue, qui réussit
tout ce qu'elle entreprend, qui est une sportive aguérit, qui est belle et ? Et qui n'a aucun vice : elle ne se drogue pas et est toujours pucelle; tandis que toutes ses copines s'adonnent au
joie du sexe en toute liberté.
Ben ouais, mais franchement, Mandy... ben, chéri et moi on s'est regardé et on s'est demandé
: qu'a-t-elle de bien particulier pour attirer à ce point ? Elle est mignonette mais elle est loin d'être aussi attirante que Megan
Fox (Jennifer's body) et puis elle n'est pas extraordinaire non plus, moi aussi je cours vite, mdr ! Plus j'y réfléchissais et plus je me disais qu'il s'agissait seulement du fait de son
"intouchabilité".On a toujours envie de ce que l'on ne peut avoir ! Même moi, je ne me retournerais pas spécialement sur elle dans la
rue...
L'histoire tourne autour de Mandy, je suis d'accord, pourtant ce
n'est pas la seule actrice présente !
Comme je l'ai déjà dit, les acteurs sont pour moi de parfaits étrangers... même celui qui interprète le
rôle de Garth, cet "homme à tout faire" qui travaille au ranch... je ne l'avais pas reconnu et je l'ai pourtant déjà vu dans Urban Legend 2.
Pour les fans de Twilight, Michael Welch vous dira certainement quelque chose...
En réalité, ce qui m'intéresse réellement, c'est bien évidemment leur prestation dans ce film. Dans l'ensemble, ils ne sont pas mauvais... mais je n'ai pas vraiment accroché avec leurs comportements, dû au scénario je le conçois ! Parce que : qu'un jeune homme alcoolisé se fracasse le crâne en sautant d'un toit (pour plonger dans la piscine !) alors qu'il est imbibé d'alcool, passe encore, les adolescents sont bêtes lorsqu'ils veulent plaire, je le sais... mais la drogue à tout bout de train, d'autant que c'est de la blanche...
C'est le premier film de Jonathan Levine, comprenez qu'il s'agit d'un très petit budget mais malgré cela, il ne s'est pas démonté et s'est adapté aux gros grains de sa caméra ! Il en a joué et j'ai cru me retrouver dans les années 90 à un moment donné, dans un clip vidéo de pop américaine comme j'avais l'habitude d'en regarder... Et ça m'a plu, vraiment plu ! Il n'a pas poussé jusqu'au style “tournage amateur” (ça doit porter un nom ?), qui a fait et fait encore sensation (Blair witch et Paranormal activity récemment)... cela aurait pu coller même si sa manière de filmer bien personnelle (attention, ce sont mes sensations je rappelle !) est très sympathique.
Ainsi, pour rappeller que les jeunes du film sont complètement défoncés (il n'y a pas d'autres mots !) à
la blanche (enfin, pas tous !), il nous offre à certains passages des scènes avec des images psychédéliques, cette façon renvoie à cette
drogue même si cela aurait également pu convenir au joint !
Je me suis régalée de ce côté là !
J'ai été très surprise de constater que mes folies devenaient réelles, bien que mon mari n'y croyait pas, la vérité l'a laissé complètement perplexe. Il n'a pas compris le pourquoi du comment, il n'a pas compris les raisons... C'est gros comme une maison, bon j'avoue que j'ai un don pour ça (mdr), mais même si je m'attendais à cette fin, j'ai été heureuse de la visionner !
Est-ce qu'elle cache (la fin) une morale ? Je n'irais peut-être pas jusque là quoi que lorqu'on y pense bien, je pourrais facilement en trouver une, voir deux... Que je ne dévoile pas pour ceux qui souhaiterais voir le film. En attendant, j'ai trouvé que cela tombait sous le sens (au plus grand désespoir de chéri) et que le scénario était logique même si il risque d'une part de décevoir certains (ben oui, il en faudra) mais également d'en surprendre.
J'ai aimé Mandy et je l'aimerais à nouveau ! J'aurais pu pousser mon avis jusqu'à dire que la confrontation alcool / drogue face à la lucidité est très bien représentative et que Jonathan Levine a vu très juste...
Malgré le peu de moyen (côté finance), on revisite le slasher et j'ai trouvé agréable de constater que la psychologie des “tueurs en série” est utilisée comme il se doit même si il manque certaines étapes avant d'arriver à ce stade.
La Bande Annonce :